Cet article fait suite à celui du même nom (1 sur 3) que vous trouverez ici :http://energie-et-geobiologie.over-blog.com/article-le-pompage-psychique-et-energetique-1-3-122495705.html et le 2/3 ici : http://energie-et-geobiologie.over-blog.com/article-le-pompage-psychique-et-energetique-2-3-122744955.html
Pour s’extirper de ce pompage psychique et énergétique destructeur, plusieurs étapes de compréhension sont nécessaires, qui peuvent s’étaler sur plusieurs années.
1/ Prise de conscience du traumatisme de départ avec humilité : « Oui, j’ai joué à la perfection mon rôle de victime. Et « X » a joué le rôle du bourreau ». Comprenez bien que quand je suis dans le rôle de victime, j’attire le bourreau. Et inversement, quand je suis dans l’attitude du bourreau, j’attire la victime. La vie nous permet de jouer et rejouer cette pièce, souvent de manière inlassable et avec des interlocuteurs divers et variés en face, mais avec la même connotation centrale, afin de réaliser qu’au bout d’un certain temps, plus ou moins long, nous ne voulons plus de ce fonctionnement. Fonctionnement mis en place par notre ego dès notre premier vécu pour ne pas souffrir, mais en se perpétuant à outrance, il induit de la souffrance. De plus, jouer le rôle de « celui qui se fait avoir » possède des avantages notables qu’il va falloir abandonner… Et oui ! On ne pourra plus se plaindre… Dur, dur !
2/ On réalise ce que j’appelle « l’ampleur des dégâts ». C’est-à-dire la relation entre le premier traumatisme… et tous ceux qui ont suivi. Par ex., je n’arrive pas à trouver un travail dans mes compétences, où je puisse me réaliser, car en passant une bonne partie de mon temps à essayer de sauver le ou les autres, et bien je m’oublie. Je passe après tout le monde, je ne sais même plus ce que je veux vraiment… Cela devient grave dans le sens où ce saboteur en moi peut me faire passer à côté d’une relation, d’un travail épanouissant. Par manque de confiance en moi, en mes capacités. Ceci induit un gros travail pour enlever cette culpabilité tenace : « Je n’ai pas le droit de m’occuper de moi avant les autres ». Mais si, vous pouvez le faire. Cette émotion de culpabilité va souvent de pair avec la colère : colère envers le « bourreau initial » qui a provoqué chez nous ce comportement destructeur. Mais aussi colère contre le conjoint, le collègue de travail, le client qui prend le relais du bourreau.
3/ On dit « Stop ». Non à ce fonctionnement de l’ego qui non seulement ne nous convient plus, mais en plus, est devenu source de souffrance à force d’être répété à tort et à travers. Décision ferme et sans appel à prendre. Stop. Je ne veux plus de cela. C’est terminé. Au-delà d’une simple affirmation, c’est un pacte à passer en accord avec son âme. Libre à vous de le faire avec un rituel : encens, bougie, qui rendra l’acte sacré.
4/ « Je n’ai pas le droit de m’occuper de moi (sous de faux prétextes du style : pas le temps, pas envie)… Je dois donner toute mon attention à « X » qui en a tellement plus besoin que moi, je dois le (la) rendre heureux (heureuse)… Je n’ai pas le droit d’être égoïste ».
Et remplacer cette fausse loi par : « Je suis la personne la plus importante dans ma vie. Je m’axe sur mes propres désirs, sur ce qui me fait vibrer ».
A vous de trouver vos propres mots, en fonction de votre ressenti. De toute manière, si vous ne vous occupez pas de vous, personne ne le fera à votre place, et sans cela, impossible d’être une aide objective pour les autres. Sinon, vous vous leurrez, et vous leurrez les autres, même en toute bonne foi.
Les clés pour effectuer ce travail :
- Prendre dans nos bras l’enfant blessé en nous, meurtri, avec compassion, avec acceptation. Il a fait ce qu’il a cru bon pour nous, il a fait ce qu’il a pu.
- Remplacer les : « Oui, mon pauvre papa, ma pauvre maman (ou sœur, ou compagnon-compagne…), il – elle a besoin de moi » par « J’arrête de vouloir sauver le monde ». Vous ne sauverez personne si vous-même êtes bancal, et de toute manière il ne s’agit pas de sauver, mais d’accompagner…Si l’on répond à l’autre comme lui l’entend, on est encore dans le petit enfant en souffrance.
- Se recentrer sur nous, nos envies, nos besoins, en apprenant à ne pas répondre à l’autre à tout prix, et ne pas combler ses attentes, ses angoisses. Ce qui nous fait vibrer va automatiquement nous brancher sur le respect de nous-même. Ce qui peut passer parfois par : décevoir l’autre et ne plus correspondre à ce qu’il attend de nous. Au-delà de dire non à l’extérieur, il s’agit de dire oui à l’intérieur. Nourrir son âme peut revêtir différentes formes : ballade, musique, jardinage, conférences, massages, sculpture, yoga… Tout ce qui nous fait vraiment du bien, sans aucun jugement. Afin d’être plus acteur de sa vie, plus créateur. Avoir le désir ardent de vivre par soi-même, quitte à ce que cela soit au détriment de l’autre. En faisant cela, des limites énergétiques seront automatiquement créées afin que notre champ d’énergie vitale soit respecté.
- Se centrer sur notre Lumière intérieure, sur notre puissance infinie. Cela peut s’effectuer par la méditation, des mantras, toute technique avec laquelle vous êtes à l’aise. Ne pas avoir peur de sa propre grandeur. Réaliser que l’on peut tout, que tout est possible avec l’aide de la Puissance de Vie.
Derrière nos « faiblesses », qui ne sont en fait que des potentiels non reconnus, se love notre Puissance Divine. En acceptant mes fragilités, je les reconnais, je les accueille. Je les aime. Je les bénis car grâce à elle, je me suis construit(e) et je vais pouvoir enfin être moi-même.
Vous pourrez ainsi offrir à la Vie l’être merveilleux que vous êtes, en dehors de tout jugement extérieur, chacun dans votre singularité. Et ainsi vous pourrez aller vers les autres avec un amour universel, sans attente de retour, sans attente de reconnaissance, sans puits d’amour à combler. Ce que vous donnez ainsi librement, la Vie vous le rend d’une manière ou d’une autre.
Etre, simplement, et lâcher le « faire » assoiffé de reconnaissance.
Je vous souhaite une douce journée, rempli de Joie et d’Amour.
Nathalie Renault, énergéticienne, géobiologue, analyste de rêves.
PS : Le 3ème volet de cet article a subi un délai plus long que prévu car j'ai traversé un deuil douloureux dans ma famille, et le tsunami émotionnel qui va avec...