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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 16:35

branche-bonaguil.jpgBeaucoup de personnes se disent medium et c’est bien, mais je voudrais vous mettre en garde contre certaines pratiques qui, même si elles partent d’un bon sentiment, restent tout de même hasardeuses, voire dangereuses.

 

Tout d’abord, entendons-nous bien, nous sommes tous mediums. Qui n’a pas un jour pensé à une personne, qui, juste à ce moment là, appelle au téléphone ? Qui n’a jamais ressenti un mal être en rentrant dans un lieu ? Oui, nous avons tous la faculté de ressentir certaines personnes ou certains évènements de manière très subtile, très aiguisée. Après tout, la médiumnité n’est ni plus ni moins qu’une intuition très poussée, et nous sommes tous capables, avec un travail sur le ressenti, de la développer. Les Aborigènes d’Australie utilisent leurs facultés extra-sensorielles pour communiquer de l’un à l’autre par l’esprit, de manière tout à fait naturelle. Avec nos portables, nous avons l’air tout bête à côté !  Et ils interprètent leurs rêves tous les matins, pour comprendre le sens de leur vie et suivre leur chemin. Ils ont tout compris, sans la technologie, eux…

 

Nous l’avons tous, ce 6ème sens, mais chez certaines personnes, cette faculté est plus développée. Soit ils l’ont dès la naissance, soit ce potentiel s’est développé après un accident, souvent avec traumatisme crânien, après une électrocution, un coma etc… La mort a été frôlée, et avec cet accident le canal s’est ouvert. Parfois ils n’en ont même pas conscience, et mettent ça sur le compte de l’imagination, du délire.

 

La « transmission de père en fils » (ou de mère en fille) me fait toujours peur. Pourquoi aurait-on le même don que nos parents ? Parce que ce sont, justement, nos parents ? A-t-on la même mission qu’eux de soigner ? Permettez-moi d’émettre un bémol à ce niveau-là. Les gènes n’ont rien à voir là-dedans…

 

En tout cas, le medium ressent des choses de l’invisible, parfois même de manière très précise, et nous pouvons être surpris par les détails qu’ils peuvent donner. Et c’est à partir de là que je voudrais vous mettre en garde.

 

En effet, tout dépend ensuite de la manière dont il vous retranscrit la scène, l’évènement, l’entité qu’il a perçus. Certains n’ont aucun sens pédagogique ni psychologique. Or une personne qui a perdu un être cher par exemple est extrêmement fragile, et nécessite un suivi qui l’accompagne sur le chemin de la guérison.

 

Si certains vous disent : « Votre sœur (frère, père, mère etc…) qui est morte est toujours avec vous », OK… Si l’on passe outre la peur que cela peut flanquer à certains, qu’en faites-vous après ? Comprenez que cette information de taille ne peut pas être balancée à la tête de n’importe qui, n’importe comment. S’il s’agit d’une personne sensible ou fragile, le mal est fait…

 

D’autre part, la personne qui est venue consulter risque de penser que tout ce qui lui arrive de mal – ou de bien - est à attribuer à la présence de cette âme défunte. Elle se décharge de ses responsabilités : « C’est pas moi, c’est la faute de l’entité qui est avec moi » ! Aïe aïe aïe, le piège… Je schématise, mais grosso modo, on est au cœur du problème.

 

Comprenez bien que je ne remets absolument pas en question leur capacité de voyance. Ce que je crains, c’est que si cette personne n’a jamais suivi aucune étude de psycho, ni de stage, ni lu aucun – ou peu – de livres traitant de ce sujet, que ce soit du deuil, de la dépendance affective ou autre, des émotions, de la psychologie, de la psychanalyse, il y a danger car elle va balancer à la personne des vérités qui sont peut être vraies, mais que la personne n’est pas prête à entendre à ce moment-là. Donc pour elle, cela ne sera pas juste. Et que celui qui est venu consulter va repartir plus mal, ou plus perturbé qu’il n’est venu.

 

Soyez vigilant. Attention à leur parole, de plus s’il n’ont fait aucun analyse psychologique de leur vie, aucune remise en question, aucun « travail » sur eux psychologique, aucune conscience de leur propre ego, ils peuvent très bien projeter sur vous leur propre mal-être, leur problématique non réglée etc…

 

Il en va de même pour les guérisseurs. Un bon vieux guérisseur « pas très finaud » peut vous enlever certaines maladies, mais s’il ne vous aide pas à prendre conscience de l’origine, cela reviendra.

 

Alors, allez-vous voir quelqu’un pour qu’il vous dise la bonne aventure ? Ou pour comprendre votre histoire, et avancer sur un chemin spirituel d’évolution ? Parce que tout est là…

 

De ce fait, fuyez les voyants qui n’ont fait aucun travail sur eux-mêmes et qui vous livrent toutes les infos en vrac, cela peut faire des dégâts sur vous. De même, prenez garde aux psy « purs et durs » n’ayant aucune ouverture spirituelle, ils vous feront tourner en rond dans votre ego sans possibilité d’en sortir. *

 

Le but est de nous brancher à notre Source de vie intérieure, à notre conscience d’évolution, à notre propre source de guérison. Pas aux « bonnes paroles » (certes, pleines de bons sentiments)  à l’extérieur.

 

Soyez clairs avec vous-mêmes et vous rencontrerez des personnes claires.

 

Nathalie

 

 

* L’école de Karlfried Graf Dürckheim enseigne une voie spirituelle et une voie thérapeutique, l’un ne va pas sans l’autre.

 

« Si quelqu’un me guérit et me retire mon mal, j’entends aussi qu’il me hisse au niveau de conscience que j’aurais atteint si j’avais moi-même résolu ce que ce mal devait m’apprendre. Si non, s’il me laisse dans le même état de conscience après m’avoir retiré mon mal, il me vole un outil de ma croissance que peut être cette maladie ».
Yvan AMAR

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 07:31

Bonjour à tous. Nathalie et moi seront de passage à Montpellier les samedi 26 et dimanche 27 février. Si vous désirez nous rencontrer pour une séance de soins ou l'harmonisation d'un lieu, n'hésitez à nous contacter rapidement par téléphone ou par internet. A très bientôt.

Jean

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 09:45

Ciel.jpg

Salut papa. Deux mots, tous simples, murmurés en ce début d’hiver alors que l’année vit ses derniers jours. Deux mots murmurés sous un ciel gris par un après midi de décembre, et un froid qui mord à travers les manteaux. Nous devons être à peine plus chauds que toi, papa. Nous, ta famille, les amis, les voisins, tous ceux qui ont tenu à t’accompagner une dernière fois dans ce cimetière. Je jette ma rose rouge qui tombe bien alignée dans l’axe de ton cercueil. C’est curieux comme nous nous attachons parfois à des détails, je serais presque heureux que ma rose soit « bien tombée ».

 

« Ton père nous a quitté cette nuit ». Quelques autres mots, par lesquels, le dernier acte de ta vie s’est terminé. Ils sont prononcés avec douleur au téléphone le lendemain de noël par ma mère, ta femme depuis 1946. J’écoute un peu comme si elle me faisait un compte rendu ne me concernant pas directement, un peu détaché. Ah ces vieux réflexes d’homme mal placés qui nous collent au corps et au cœur. Ou serait-ce tout simplement une manière de ne pas accepter la vérité, pas tout de suite, histoire de gagner encore un peu de temps. Je ne pleure pas, cela viendra plus tard. Je respire de grandes bouffées d’air et je souffle. Et puis, je reprends avec tristesse mon occupation interrompue par le téléphone en attendant le retour de Nathalie.

 

Surpris ? Oui et non. Mon père allait avoir quatre vingt dix ans. Et jusqu’à ses dernières années, il n’avait jamais connu de médecins ou toute autre profession médicale de près ou de loin. Malgré tout, conscient des réalités de la vie, je savais qu’un jour ou l’autre son âme repartirait d’où elle était venue. Alors je me préparais à cette nouvelle fatidique. Chaque anniversaire, chaque noël étaient du temps de gagné même si nous ne nous voyions pas beaucoup. Et puis après de longs mois sans visite, je le revois début décembre et là il n’est plus que l’ombre de lui-même. Il n’est pas malade, il est fatigué. Il se déplace avec grandes difficultés, sourd depuis longtemps, il vit maintenant totalement dans son monde, me reconnaît à peine. Son regard est pourtant toujours présent mais je ne peux pas dire s’il est rieur ou triste, sans doute les deux à la fois. Et que voit-il ? Ce qui me frappe le plus, c’est sa fragilité, il suffirait d’un simple souffle d’Eole pour le faire tomber. Il ne lève plus les pieds comme si la vie représentait un fardeau trop lourd sur ses épaules devenues trop frêles. Et pourtant en son temps, mon père avait été un héros. Mais ne le sommes nous pas tous, à notre niveau ? A la guerre, en se portant au secours de camarades sous le feu de l’ennemi, mais surtout en élevant quatre enfants avec ses moyens. Quatre enfants qui ont toujours mangé à leur faim. C’est vrai. Mais mon père a été plus nourricier que père « paternel ». En ce temps là, à la sortie de la guerre, passé l’euphorie de la libération, des effusions des retrouvailles, le temps de la reconstruction s’était rapidement imposé. Vivre, rebâtir, manger. Certes, nous n’avons manqué de rien vu de l’extérieur et je l’ai longtemps cru. Aujourd’hui avec mes propres thérapies et mon métier, je me rends compte qu’il nous a manqué l’essentiel pour un enfant, la preuve d’amour de ses parents. Ne vous méprenez pas, je ne juge pas, je ne fais que reconnaître une vérité que j’ai appris à accepter. Mon père et ma mère nous aimaient, nous n’avons pas été jetés dans la rue, délaissés, mais nous n’avons pas été embrassés dans tous les sens du terme, secondés, reconnus comme un enfant peut le souhaiter. Je n’ai pas non plus souvenir d’avoir joué avec mon père. Pas de regrets ni de reproches, c’était l’air du temps, les pères travaillaient, rentraient fatigués, les mères nous faisaient réciter les devoirs et au lit ! Il est souvent dit que l’on ne nous apprend pas à être parent mais comme c’était vrai à l’époque !

 

Et puis mon tour vint d’être père, d’être inquiet mais surtout heureux de l’être. J’ai aussi compris la difficulté de l’être, « agir pour le bien » de ses enfants, du moins avec notre vision du moment qui n’est pas la leur et qui n’est plus la nôtre plus tard. Difficile le métier de parent…

 

Nous sommes là, nombreux sur le trottoir devant le parvis de l’église à attendre l’arrivée de ton corbillard. Lorsqu’il est enfin garé, j’ose à peine regarder ton cercueil que les quatre porteurs semblent soulever sans effort comme si ton corps n’était déjà plus qu’une brume vaporeuse, de l’énergie pure. Je ne sais même pas si l’église est froide ou pas. La dernière cérémonie à laquelle j’ai assistée dans ce lieu est ma communion, cela ne date pas d’hier. Un autre âge, une autre émotion… Tiens des souvenirs de vacances me reviennent, des discussions animées, certaines passions partagées lorsque j’étais jeune adulte, quelques instants rares mais privilégiés se bousculent dans mon esprit…

 

Ton cercueil est maintenant posé sur deux tréteaux, devant l’hôtel. Excuse moi papa, je ne peux pas encore le regarder, c’est trop tôt, trop difficile. Je regarde droit devant moi, en évitant soigneusement de tourner le regard vers la gauche, vers toi. Mais comme aurait pu chanter Brel, « dire qu’il n’y a même pas de curé ». Même si je n’ai plus besoin d’être catholique pour ressentir le Divin en moi, je suis triste devant une telle tragédie. Ne plus être capable d’honorer dignement la demande d’un des siens par un vrai rituel sacré, est pour moi la pire preuve du naufrage d’une religion. Bien sûr papa, nous sommes là quand même, je vais même lire un texte pour toi. C’est d’ailleurs le moment. Je serre les dents et je souffle en même temps que je me lève. Je longe ton cercueil en visant les marches de l’autel. Tiens c’est amusant, j’avais toujours envie d’y aller lorsque j’étais petit. Je ne vois même pas la foule devant moi. Je ne trouve pas mes lunettes, je ne pensais pas avoir autant de poches dans un seul vêtement. Chacun attend en silence. J’essaye de garder mon calme, ma concentration. Je ne vois que des têtes anonymes, je ne peux regarder personne. Je les trouve enfin, les pose calmement sur le nez et je lis en faisant attention aux liaisons, à la prononciation comme à l’école. Les bouées auxquelles nous nous raccrochons sont souvent étranges mais tellement significatives. Je dois redescendre les marches, je regarde où je mets les pieds, je rejoins ma place, c’est fini. D’autres personnes prennent la parole et puis la cérémonie touche à sa fin. Dire que tu n’as même pas d’éloge funèbre. De nouveau, ta dernière demeure s’élève facilement sous l’impulsion des quatre porteurs. Nous te suivons dans l’allée centrale, je suppose que les cloches sonnent.

 

Dernière épreuve, le cimetière. Nous te suivons, toi motorisé si j’ose dire et nous à pied. Il fait froid. Il y a un petit vent et les nuages sont bas un peu comme pour former une sorte de cocon au dessus de toi. Et puis, de loin, je te vois disparaître dans ce trou. Ils remontent les sangles. Des roses sont distribuées à chacun d’entre nous. Elles t’accompagneront lors ton dernier voyage. Un dernier regard, la rose posée dans le même alignement que toi. « Salut Papa ».  

 

Bien sûr, il y a ce que nous savons, nos certitudes, nos croyances. J’ai déjà développé dans un article précédent ce qu’est pour moi le cheminement de l’âme. C’est tellement facile d’expliquer ou de parler en général. Mais lorsque nous sommes touchés au fond de notre être, nous pouvons alors nous retrouver devant le miroir, face à nous. Dois-je être accablé par la mort de mon père, inconsolable, joyeux pour lui, pour son âme, dois-je penser à moi, aux autres proches, faut-il être politiquement correct ? Aujourd’hui parce que j’ai longuement réfléchi avant d’écrire ces lignes, je peux dire qu’il faut être Soi.

 

J’ignore si mon père a accompli les buts qu’ils s’étaient fixés, s’il a été vraiment heureux, malheureux, s’il avait rêvé d’une autre vie. Il n’y a que lui qui aurait pu répondre, comme chacun d’entre nous d’ailleurs. Je n’étais pas toujours d’accord avec lui, peut-être l’ai-je déçu, parfois empli de fierté, sans doute un peu les deux à la fois, selon les moments. En fait, ce n’est plus très important. Son âme s’est incarnée dans un bébé en 1921 parce qu’elle avait des choses à comprendre, à travailler. La mienne l’a choisi pour partager toutes ces années avec lui, pour apprendre de lui, recevoir un héritage, parfois plus ou moins lourd à porter (comme tous nos héritages transgénérationnels). Peut-être lui ai-je aussi appris. Qui sait ? Mais n’oublions pas que nos âmes ont choisi, donc… La tristesse que j’éprouve est toute naturelle même si je pense sincèrement qu’il est plus heureux aujourd’hui que lorsque chaque jour emportait une petite part de plus de faculté et de conscience. J’ai plus été choqué de le voir tel qu’il était devenu que par sa mort brutale que je considère libératrice. Alors aujourd’hui, j’aide son âme à retrouver cette lumière divine, cette essence dont nous gardons tous la nostalgie au fond de nous toute notre vie. Les rôles sont inversés, j’essaye dans la mesure de mes moyens de lui servir de guide par mes méditations, par mon amour et ma certitude en l’éternité de l’âme.

 

Tu vois Papa, des choses importantes manquaient lors de ton enterrement, le Sacré sans quoi rien ne peut se faire et un bref historique de ta vie. J’ai comblé l’absence du sacré par une méditation particulière et pour ton éloge, j’ai parlé un peu de toi ici et beaucoup ailleurs. Les manques sont réparés. Je sais que tu es monté maintenant et pour finir je dirai ce que je ne t’ai jamais dit sans doute : « je t’aime Papa, à un de ces jours. »

 

                                                                                              Jean

                                                                                        

PS : Désolé si cet article peut sembler hors sujet. Je voulais juste partager ma tristesse avec vous qui, si vous êtes sur ce blog, me comprenez forcément. Mais surtout que la mort n’est pas une fin, que notre âme nous survit riche de tout ce qu’elle apprit. Et que toute la tristesse légitime que nous pouvons ressentir ne doit pas nous empêcher de laisser partir l’Autre. Et, par amour de l’Autre justement, nous devons faire en sorte d’entretenir son souvenir mais dans la justesse et non l’adulation. 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 19:46

chemin-muret-pierre.jpg

   Lorsque je commence cet article, j’ai dans l’idée de vous parler des âmes humaines ou âmes errantes que nous rencontrons lors de soins énergétiques ou de l’habitat. Et finalement, c’est de l’Ame elle-même avec un grand « A » dont je vais vous parler. Bien sûr, ce n’est qu’une réflexion, à chacun sa vérité.

 

Ame, essence divine. Elle est à la fois intelligence Divine, beauté Divine et amour Divin. Elle  nous survit alors que nous ne sommes déjà plus que poussière. Mais notre âme à mes yeux, le temps de notre passage sur terre est aussi notre équipière avec qui nous avançons sur le même chemin. Toujours en perpétuelle évolution, elle traverse les âges, d’incarnation en incarnation. Ainsi, en fonction de ce qu’elle doit accomplir, c’est elle qui va choisir les parents du futur bébé dont elle habitera le corps avec bonheur afin de rencontrer les « épreuves » qui la feront grandir. Puisque nous et notre âme ne faisons qu’un, c’est nous qui avons aussi choisi de naître dans notre famille, notre quartier, avec nos problèmes quotidiens. J’en entends déjà dire « Pas moi en tout cas ! ». Mais si tout cela était une énorme chance justement ? La Vie n’est pas là pour nous torturer, nous faire souffrir mais nous faire avancer. A l’école (si cela se passe toujours ainsi), lorsqu’un élève ne comprend pas un exercice, il le refait, ou bien un similaire jusqu’à l’acquisition complète du raisonnement. N’avez-vous jamais remarqué comme nous « tombons » systématiquement sur le même type de relation, le même collègue jaloux, ou des voisins désagréables quelque soit le quartier où nous habitons… Jusqu’à ce que nous nous posions les « bonnes » questions, que nous acceptions de comprendre que peut-être… peut-être faudrait-il changer notre regard sur les évènements et prendre enfin conscience de notre part de responsabilités dans notre histoire. Et bien, pour notre âme, c’est un peu la même chose. Tant qu’elle n’a pas réussi à assimiler ce qu’elle était venu « travailler » sur terre, elle a droit à un « redoublement », une nouvelle incarnation. J’utilise volontairement des mots scolaires mais là aussi, ce n’est nullement une punition, bien au contraire. Imaginons l’âme d’une personne imprégnée de violence par exemple, « repartie » sans avoir pu la transmuter. Lors d’une incarnation suivante,  celle-ci devra comprendre comment cette violence tournée vers l’extérieur se retourne contre son être physique, à l’intérieur. Décortiquer l’origine de cette colère, sentiment d’injustice, non reconnaissance… souffrance d’origine personnelle ou bien transmise par ses parents, un ancêtre par l’héritage transgénérationnel, par son peuple etc. Notre colère ne nous appartient pas forcément, elle peut avoir été reçue. Alors peu à peu, à mesure de sa compréhension, le pardon, la paix et enfin l’amour de soi et des autres emplit le cœur de l’être meurtri habité. C’est en cela que nous faisons avec notre âme une équipe et un tout.

 

Ecouter notre âme, parce qu’elle sait ce qui est bon pour nous, c’est accepter de nous sentir responsable. C’est nous regarder dans le miroir pour la découvrir au plus profond de notre regard. C’est voir au-delà de nous-mêmes. Et là, si nous passons outre nos complexes, l’aspect de notre corps physique (qu’il nous plaise ou pas), alors nous voyons l’amour inconditionnel dont elle se fait l’écho. Nous regardons avec compassion nos erreurs mais surtout, tout l’espoir dont nous sommes capables. Alors pour changer les choses, nous nous questionnons, nous demandons enfin de l’aide pour comprendre, cela prend du temps mais notre âme a tout son temps et la foi pour accomplir sa mission. Si, sur un chemin nous nous heurtons chaque jour à la même pierre, alors que nous le savons et avons l’impression de bien lever les pieds, nous essayerons peut-être à un moment donné d’en connaître la raison. Pourquoi butons-nous chaque jour au même endroit ? Est-ce une fatalité ou un message de la Vie, de notre âme ? Peut-être que cette pierre est justement là pour nous obliger à nous questionner, « doit-on changer de chemin ? » « Mieux regarder où l’on met les pieds ? » Cache-t-elle un trésor bien enfoui en nous ? Vous me direz, au bout de la deuxième fois, il est « stupide » de se laisser de nouveau piéger par un caillou*. Oui, mais sans porter de jugement, c’est ainsi que nous agissons souvent dans notre vie.  Aveuglement volontaire, manque d’analyse, d’écoute de notre âme, tout ceci fait que nous pouvons rechuter plusieurs fois au même endroit. Comme dans les exemples déjà cités, qu’est-ce qui nous pousse à reprendre un conjoint « différent » certes mais avec le même type de problématique non résolue que le précédent ? Alors que notre âme veut avancer, s’épanouir dans la réalisation de nous-mêmes, « nous-mêmes » nous forçons souvent à rester dans un cadre archi connu et reconnu.

 

De tous temps nous pouvons vivre des drames importants ou simplement des petits tracas. Pour certains d’entre nous, la vie pourrait se résumer à un long roman de Zola dont nous connaitrions la fin tragique par avance. Certes, il est facile d’écrire tranquillement derrière un ordinateur mais il n’en a pas toujours été ainsi. Mon âme et moi-même avions des routes difficiles à parcourir et comme j’avais la tête dure et sans doute plus peur que les autres, il m’a fallu perdre beaucoup - et même au-delà - pour savoir ouvrir les yeux et enfin plonger mon regard dans celui de mon âme. Aujourd’hui, je suis là, non comme quelqu’un d’arrivé mais quelqu’un de vivant et qui continue d’avancer.

 

Notre âme est énergie pure et divine. Elle ne nous juge pas, elle nous accompagne et grandit avec nous. Elle nous aide à refaire les « exercices » que nous n’avons pas assimilés. Posons-nous un moment. En méditation ou simplement en fermant les yeux, acceptons d’aller à la rencontre de notre âme. Regardons « dans les yeux », nos yeux, la représentation de notre essence divine. Acceptons avec humilité de tout apprendre d’elle et guidons là aussi sur les chemins de la vie incarnée. Prenons-nous mutuellement par la main. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises questions mais il y a forcément une réponse si nous nous les posons. Acceptons aussi que celle-ci puisse nous déplaire…

 

 

* En relisant cet article, cela me rappelle une anecdote véridique alors que je pensais avoir imaginé cet exemple. Comme quoi… Je pars régulièrement marcher le matin avant de commencer à travailler. J’emprunte à chaque fois un chemin qui traverse de grandes étendues de parcs à chevaux. J’aime les bordures de ces chênes qui l’encadrent et dont certains ont des formes exceptionnelles et un fort pouvoir énergétique. Les chevaux viennent parfois partager quelques brefs instants avec moi. Un matin donc, je suis tout à mes pensées… professionnelles lorsqu’une pierre sans doute plus haute que les autres me rappelle à l’ordre et m’envoie faire un formidable vol plané. Quelques douleurs mais plus de peur que mal et je me retrouve à plat ventre dans la boue, le nez dans l’herbe humide. J’entends aussitôt quelques galops de chevaux venir vers moi, curieux d’identifier le cri qu’ils ont entendu. Et puis je reste là. Etendu sur le sol, je regarde les gouttes de rosée sur les brins d’herbe, les chevaux vus d’en bas, la pierre qui m’a fait chuter, enfin tout un monde vu à raz de terre. Et là, je souris. J’étais parti me promener, partager avec Dame nature des moments privilégiés et me voilà à penser travail sans rien voir autour de moi ni même sous mes pieds… Quel rappel à l’ordre ! Ce chemin que j’ai parcouru des dizaines de fois auparavant me ramène tout à coup au niveau de la terre jusqu’à embrasser bien malgré moi la Terre Mère. Belle leçon d’humilité pour mon âme et moi-même. Alors aujourd’hui, à force de comprendre ou du moins de tenter (c’est déjà un début), les pierres sont de moins en moins pointues, je dirais même qu’elles se transforment peu à peu en pavés bien réguliers. Ces mêmes pavés qui faisaient d’antan une base ferme et solide pour cheminer sans risquer de se rompre les os.

 

Jean 

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 19:20

 

statue-femme-rocamadour.jpgC.G. Jung dit qu’il y a au fond de notre être un processus de guérison qu’il nomme le Soi. Bien avant nos carences affectives et nos souffrances, le Soi est déjà présent en nous. Bien avant la maladie, la guérison est déjà en nous ! Quelle bonne nouvelle !

 

Ce processus, en évolution permanente, accompagne le déroulement de notre vie. Il vise à réunifier en nous le Masculin et le Féminin, ou Animus et Anima, ou Yang et Yin, l’action et la réception, le mouvement et l’introspection. Que nous soyons homme ou femme.  

Dans nos sociétés ou le masculin est roi, il est de bon goût d’annoncer : « je travaille dix heures par jours, j’ai traité au moins vingt dossiers… » Tout ceci prône l’action, en faire toujours plus. Et plus encore. Si vous dites : « Ah, moi, j’ai passé la journée à méditer, à lire, à regarder la nature, et entre-temps j’ai fait une sieste … » Cela peut susciter des ricanements autour de vous. Et pourtant, qui peut réfléchir à sa vie, se remettre en question, évaluer ses expériences du passé, tout en bossant comme un fou ? Le premier exemple, ou le deuxième ? Il y a de fortes chances que cela soit celui qui travaille le plus qui sera admiré. Pas celui qui ouvre un pan de sa journée à l’introspection. Notez bien que la société actuelle ne nous laisse que peu de temps pour ce type de réflexion, j’en conviens, hélas. A nous de trouver, dans nos emplois du temps surchargés, ce temps du Féminin de l’être, sauveteur de la vie actuelle, pour se pencher sur nous-mêmes.

 

Pour unifier Anima et Animus, il s’agit avant tout d’intégrer le féminin en nous, que nous soyons homme ou femme d’ailleurs. Puisque le masculin est en « excédent ». Faire nôtre un temps pour l’introspection, l’écoute de l’autre, l’intuition, la créativité, la création, toutes ces valeurs ô combien fondamentales que la société tente de nous ravir en prônant le toujours plus, la compétition pour être meilleur, plus fort, plus performant etc… Le Soi est le subtil équilibre entre la réflexion et l’action. Il nous permet d’écouter notre féminin, notre intuition, notre accueil de l’autre, et d’entendre le masculin qui va mettre en mouvement toute cette créativité. Quand j’écoute mon intuition, après une marche en forêt, je pense au tableau que je vais créer, au roman que je vais écrire, je suis dans mon féminin. Quand je mets en place une action pour l’exposer ou le publier, je suis dans mon masculin. Le masculin au service du féminin, dans un respect total.

 

Ainsi réunis en un Tout harmonieux, le Soi va pouvoir œuvrer. Equilibrer, de l’intérieur, ces deux pôles à l’opposé l’un de l’autre, mais totalement  complémentaires.

 

Au cœur de la crise, c’est lui qui nous préserve et nous empêche de commettre l’irréparable.

Ceux qui vont jusqu’au bout de leur détresse ignorent la présence du Soi aux tréfonds de leur psyché.

Cet « autre » en nous vient réparer, au cœur de nos cellules et de notre ADN toutes les blessures qui nous ont meurtris, mais aussi toutes les maladies plus ou moins graves de nos corps physiques* qui ne sont que la conséquence d’un déséquilibre profond et inconscient.

Nous pouvons le rencontrer donc dans les rêves, mais aussi avec un thérapeute qui nous le fera ressentir, et vibrer. La sensation d’être plus présent à sa vie, plus en conscience. Peut-être l’avez-vous ressenti déjà de manière fugace.

 

Le Soi apparaît souvent dans nos rêves pour nous donner une piste, souvent d’ailleurs sous la forme d’un mendiant, ou d’un être très humble, comme un vieil homme, etc…

 

 Certains l’appellent le Divin en nous. Peu importe le nom qu’on lui donne. En tout cas, cette union du Masculin et du Féminin en nous, en rétablissant l’harmonie au cœur de notre être, déclenche et rétablit l’équilibre également de nos vies à l’extérieur de nous. L’union rétablit la conscience et la Présence à nos vies en nous faisant rencontrer les bonnes personnes et les bonnes situations.

 

Rencontrer cette dimension merveilleuse et profonde au fond de soi nous met en Joie. Cette Puissance de Vie est un cadeau divin.

 

 

En prendre conscience est une bénédiction.

 

  * Sans arrêter le traitement médical en cours, mais au contraire  en l’accompagnant de ce cheminement personnel.

 

Nathalie

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 22:27

grille.jpg A force de toujours vouloir en savoir plus, de toujours chercher, d’être sûr d’avoir les bonnes réponses je me suis rappelé une très vieille chanson de Gabin qui dit qu’à force de croire que l’on sait, finalement, on sait qu’on ne sait jamais.

 

Chaque fois que nous intervenons, quelque soit le lieu et la demande, je m’émerveille des forces et des énergies que nous rencontrons, qui circulent autour de nous. Ces phénomènes ont souvent une influence bien plus grande qu’on ne l’imagine sur notre vie ou celle de notre entourage. Plus personne n’ignore de nos jours les effets de la lune sur les marées ou les femmes enceintes (multiplications des naissances les nuits de pleine lune) mais les énergies telluriques ou d’autres plus mystérieuses ne sont pas en reste. Je m’émeus souvent lorsque je suis en contact avec des énergies parfois venues du fond des âges, des « mémoires » qui ont traversé des dizaines d’années, de siècles. Parfois, elles sont tout simplement issues du résident précédent et ressurgissent parce que le nouvel habitant les a  réveillées par sa propre histoire. En effet, tous ces phénomènes que nous allons hâtivement traiter de « négatifs » se révèlent à nous, à vous, parce qu’ils entrent en résonance à ce moment là avec notre propre énergie. A l’heure où j’écris ces lignes, j’ai conscience que le monde (invisible) est riche, et comme l’espace, à l’infini. Il suffit d’ouvrir ses cinq sens, voire ses six. Ce monde est vaste et inconnu et ce n’est pas parce que l’on ne sait pas voir ou expliquer un phénomène que celui-ci n’existe pas. Personnellement, je ne sais pas comment fonctionne « techniquement » l’ordinateur sur lequel j’écris, cela ne m’empêche pas de m’en servir et d’accepter le fait que mes pensées se transforment en mots informatiques inscrits sur un écran lumineux. Et si vous me répondez que cela s’explique malgré tout, je veux bien que vous l’expliquiez à une personne qui n’aurait connu que la jungle et ignorant tout du monde moderne. Il n’est pas du tout certain qu’il accepterait l’idée que l’on puisse communiquer aussi facilement et rapidement d’un bout à l’autre de la planète. La compréhension et l’acceptation d’une réalité est juste une question de connaissance  à un instant T... et surtout de laisser notre égo d’humain « technique, cartésien et au sommet de l’information » de côté.

 

Le monde énergétique est riche disais-je, il n’est pas non plus forcément bénéfique ou innocent pour le vivant. Il y a des forces qui, même si elles sont naturelles, peuvent empoisonner la vie dans tous les sens du terme. Il y a des lieux maudits ou tout simplement malsains. Ne vous êtes vous jamais retrouvé quelque part en vous y sentant particulièrement bien ou au contraire, très très pressé d’en sortir ? C’est ce que l’on appelle « la mémoire des murs ». Et puis, au-delà des lieux, il y a les secrets de familles, les non dits, les héritages familiaux (pas financiers malheureusement), le « transgénérationnel », une (fausse) Vérité que l’on se retransmet de génération en génération, le plus souvent inconsciemment et qui fait ses dégâts dans l’ombre sans jamais être inquiétée.  Tout ceci est parfaitement illustré par l’histoire « du poisson et du four ».  A chaque fois qu’Hélène préparait un poisson au four, elle lui coupait la tête et la queue. Un jour qu’une de ses amies était présente, celle-ci lui demanda l’explication de ces coups de ciseaux. Hélène rétorqua qu’elle tenait ceci de sa mère qui l’avait elle-même appris de la sienne. Finalement, après s’être renseigné auprès de la grand-mère, celle-ci expliqua que dans son jeune temps, son four n’étant pas très grand, elle était obligée de raccourcir ses mets pour la cuisson. Voilà comment la réalité d’une personne devient une obligation ou une loi « on doit couper le poisson pour le cuisiner », même si cela n’a plus lieu d’être, cela nous est retransmis inconsciemment.

 

Aller chercher ces vérités avec la personne en souffrance passe généralement par des émotions. Mais celles-ci sont libératrices, preuve qu’un travail s’accomplit. Car tout ce que je viens d’expliquer m’amène tout naturellement à cette évidence, notre travail de géobiologue ne peut se faire qu’avec la ou les personnes concernées. Avec notre ressenti ou nos appareils, nous révélons les choses. Notre action consiste à comprendre, apporter des réponses à des êtres humains, ainsi qu’à des énergies ou des mémoires en souffrance. Mais, il n’y aura pas de miracle en claquant des doigts. La solution est dans la compréhension, l’acceptation et le travail sur soi pour la personne en demande. Nous lui servons de guide et formons avec elle une véritable équipe afin d’atteindre le but fixé : sa prise de conscience et par là-même un retour à l’équilibre dans sa vie.

 

Au fil de nos expertises, nous avons rencontré à chaque fois, des histoires, des circonstances, des phénomènes tous différents, tragiques, comiques mais tous méritant que l’on y apporte toute notre attention. Nous ne sommes pas là pour juger, « juste » pour apporter un soutien, une aide, une réponse à qui la demande. Depuis que j’exerce ce métier, je prends de plus en plus conscience de l’importance de notre regard sur ce qui nous entoure. Tout est là pour nous faire comprendre les choses, nous faire avancer. Et si nous avons le courage d’ouvrir les yeux alors s’offre à nous une nouvelle vie. Libérés de nos liens invisibles mais tellement puissants, nous retrouvons enfin le sacré caché au fond de nous en même temps que la confiance, la paix et ce qui compte le plus, l’amour de nous-mêmes.

 

                                  

                                                                                                          Jean Renault

                                                                                                          28 janvier 2011

 

 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 18:37

 interieur-maison-purification.jpgPURIFICATION D’UNE MAISON*

 

« Bonne année, bonne santé ! ». 1er janvier. C’est le jour des bonnes résolutions, des bons sentiments et pourquoi pas du premier nettoyage de l’année, purification devrais-je dire.

 

Au premier jour de l’année, les celtes de Bretagne purifiaient aux quatre coins leur demeure afin de clore l’année passée et repartir d’un bon pied avec de nouvelles énergies. Les amérindiens encore aujourd’hui pratiquent régulièrement la fumigation ou l’emploi d’encens locaux afin de purifier un endroit et de bénéficier d’une énergie propice à la vie. L’usage de l’encens remonte à la nuit des temps. Il permettait aux hommes médecine de communiquer avec le monde invisible et participait au moyen âge au traitement des grandes épidémies. Souvent apaisant, il crée une ambiance agréable là où ses volutes s’élèvent doucement vers le plafond. Il est encore régulièrement brûlé pour favoriser un état méditatif ou lors de cérémonies religieuses. On en trouve facilement sous deux formes principales, les bâtonnets ou « en grains » amalgamé à de la résine. Nous reviendrons par la suite sur des exemples d’utilisation. Pour l’heure, revenons à notre 1er janvier.

 

Et si nous commencions par un balayage… d’hiver ! En ce beau matin de janvier, nous décidons de renouer avec la tradition. En effet, ce jour là, les celtes utilisaient un grand balai formé par un manche en frêne et de brindilles en bouleau, arbre sacré pour éliminer les restes de l’année précédente. Pleins d’entrain mais aussi de respect, nous récupérons notre balai de sorcière (je plaisante) dont le manche n’est malheureusement pas du bon bois mais en bambou (promis, nous prendrons nos précautions pour l’année prochaine) et ouvrons la porte d’entrée. Le soleil rentre et déjà nous nous activons à balayer le sol, de l’intérieur vers l’extérieur ainsi que sur notre seuil. Nous remettons toutes les anciennes énergies à l’univers et demandons qu’elles transmutent dans la lumière.   

 

Pour l’étape suivante, nous préparons quelques brindilles de genévrier récoltées cet été et quelques feuilles de sauge issues de notre jardin. Nous utiliserons notre petit poêlon en terre cuite dans lequel nous faisons brûler chaque jour de l’encens lors de nos méditations. Il existe aussi dans le commerce des brûle encens spécifiques à cet usage. Au fond du récipient, du sable afin de limiter l’influence de la chaleur dégagée par la combustion. Un petit charbon rapidement incandescent (fourni par tout bon vendeur d’encens en grains) permettra d’entretenir la fumigation. Donc pour résumer, le poêlon (avec un manche pour le transporter plus facilement), du sable, un petit charbon (qui sera allumé avant d’être posé) dessus, des brindilles de genévriers et des petites feuilles de sauge. Ces deux plantes sont de puissants purificateurs. Avec l’allumette nous sommes en présence des quatre éléments afin de respecter le processus alchimique de la fumigation : l’allumette : le feu, le sable : l’eau (les coquillages très très anciens), les plantes et le poêlon en terre cuite : la terre et la fumée : l’air.

 

Après un moment de recueillement, nous invitons différentes énergies sacrées et notamment l’Energie Divine à nous aider dans notre travail de purification. Après avoir pris soin d’ouvrir dans chaque pièce, porte et fenêtres nous allumons notre charbon puis les plantes. Nous nous purifions des pieds à la tête en orientant la fumée vers nous à tour de rôle. Vous pouvez aussi à ce moment là réciter une prière qui vous est propre, celle-ci étant transportée par la fumée vers sa destination. Ensuite dans chaque pièce, nous offrons la fumigation aux quatre coins et à tout ce qui s’y trouve comme objet en demandant leur purification et plus particulièrement les vêtements, chaussures, livres… Le fait d’ouvrir une fenêtre (même s’il fait froid…) permet d’emporter au loin les effets nocifs. En effet, la fumée produite capture les ions positifs (mauvais pour la santé) et les évacue par la fenêtre ouverte. Pièce par pièce, nous visitons entièrement notre maison. A l’issue de cette cérémonie, nous remercions les énergies présentes et laissons la fumigation s’éteindre. Il règne dans toute la maison une douce odeur pigmentée de genévrier.

 

Nous aurons sans doute l’occasion de revenir sur les ions positifs et négatifs. Ce qu’il faut savoir en bref : les ions positifs sont contenus dans l’air des lieux mal ventilés ou pollués, ils sont bien entendus très mauvais pour la santé. Ils servent de véhicules aux énergies néfastes et leurs permettent de rester en suspension dans l’air. A l’inverse, les encens produisent des ions négatifs qui neutralisent les positifs et suppriment ainsi le transport des énergies nocives. Certains purificateurs d’air produisent ces ions négatifs et rétablissent un équilibre salvateur dans les lieux chargés. Encore plus efficaces comme générateurs d’ions négatifs mais plus difficile à ramener chez soi… : les éclairs des orages, les forêts de conifères, les montagnes de granit, les bords de mer etc. Voilà pourquoi après un orage ou dans ces lieux, on s’y sent si bien et l’on y respire, c’est le cas de le dire !

 

Dernière petite chose. Brûler de l’encens se rapporte à un rituel ancien et sacré. Ne jetez pas les cendres n’importe où. Conservez les tout au long de l’année et répandez les ensuite dans un endroit qui vous est cher avec tout le respect qui leur est du.

 

*Il est inutile de préciser que cette pratique de fumigation s’adresse à des adultes responsables, ne présentant aucun trouble respiratoire et ayant pris toutes les précautions qui s’imposent afin d’éviter tout accident.

 

Jean RENAULT

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 09:46

bonne-annee-2011

 

Nat & Jean

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 11:40

Jean.jpg

nath-nature-3.jpg

Bonjour à tous,

 

Nous avons voulu créer ce blog en parallèle de notre site www.energie-et-geobiologie.fr pour partager avec vous nos activités, sachant que le blog invite plus à des articles, il est plus vivant qu’un site.

 

Nous parlerons ici de géobiologie et soins énergétiques bien sûr, notre passion, mais aussi tout ce qui touche à l’humain et l’humanité : la santé, le bien-être, l’harmonie, les émotions, les pensées, la méditation… Vastes domaines, nous direz-vous…

 

En fonction de l’inspiration du moment, du temps qui passe, des joies et des peines que nous traversons tous, du ou des portails énergétiques qui jalonnent 2011, il y a beaucoup de choses sur lesquelles méditer et échanger avec vous. N’hésitez pas à écrire des commentaires afin de nous nourrir !

 

Sans prétentions, mais avec l’humilité de simples êtres humains habités par la puissance de vie, laissez-vous emporter par notre verve au fil des phrases. Bouillez d’impatience aux vues de nos émotions, nos sentiments.

Etonnez-vous devant des choses inédites, et dites.

Riez sous nos maladresses.

Approuvez.

Ou indignez-vous…

 

Bref, vivez avec nous la vie intérieure, si difficile à harmoniser avec la vie extérieure de tous les jours…

 

Cheminement intérieur et rêves, ou comment concilier notre âme et le quotidien boulot-dodo-manger-s’énerver-rire et pleurer… Voilà un bon début ! Articles à venir, bien sûr, dans un souci de respect et d’ouverture du cœur.

 

Nathalie et Jean, en couple depuis… ou-là-la, 9 ans !

 

 

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