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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 09:21

7422010les-chakras-jpgBonjour chers amis,

 

Les vendredi 7 et samedi 8 octobre, nous vous proposons des séances de soins énergétiques sur Montpellier (quartier Celleneuve).

 

Si vous vous sentez :

- fatigué(e) sans raison apparente,

- vidé(e) par l'énergie d'autres personnes (famille, amis)

- démotivé(e), déprimé(e),

- dans une course contre la montre permanente,

- tourner en rond dans une problématique,

- si vous aspirez à un mieux-être pur et simple,

- si vous désirez  mieux sentir l'énergie de vie,

 

Nous vous accompagnons dans votre quête en travaillant sur les corps subtils.

 

Nous pouvons aussi intervenir à votre domicile (travail plus en profondeur) afin d'opérer une harmonisation globale entre vous - l'habitant - et votre lieu de vie (l'habitat).

 

N'hésitez pas à nous contacter : nathalie.andreu@alsatis.net et jean.renault@alsatis.net

 

Que la journée vous soit douce et agréable.

 

Nathalie et Jean

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 09:13

porte-sur-le-chemin.jpgSi vous aussi vous n’avez jamais entendu un « je t’aime », alors ce texte est fait pour vous...

 

Oui, nous avons tous souffert du manque d’amour de nos parents, étant petit.

L’un a gémit au fond de son lit, simulant la maladie, la douleur, pour attirer l’attention.

L’autre a fait la tête dans l’incompréhension totale, attendant par là qu’on aille le chercher, le consoler, lui dire qu’on l’aime. En vain.

  

Nous n’avons pas été aimés comme nous l’aurions voulu.

Nous n’avons pas été aimés comme il le fallait, comme nous l’entendions.

Trop peu, de façon rustre ou rudoyante.

Parfois des gifles, des coups.

Des mots blessants.

De manière trop étouffante, trop envahissante, trop écrasante.

Pas assez dans le respect de notre petite personne.

Pas assez dans la compréhension de nos états d’âmes d’enfants.

 

Et du coup nous avons culpabilisé d’accuser ce parent.

Culpabilisé de trouver cet adulte trop peu aimant, trop pris par ses propres affaires pour regarder cet autre, nous, petit enfant en demande d’amour, en attente de mots, en demande de vie.

Culpabilisé de l’avoir trouvé, ce père ou cette mère, trop blessant, trop lourd, pas assez sensible pour comprendre notre douleur, notre attente.

Meurtri de l’avoir senti en demande, ce parent, à notre place d’enfant. Et du coup nous avoir mis sur le dos le rôle d’adulte, trop tôt.

 

Ado, puis adulte, nous avons traîné cette première blessure d’amour comme un fardeau, comme un handicap.

Nous avons reporté sur l’autre, le partenaire, le conjoint, ce trou béant d’amour, lui reprochant de ne pas vouloir, ne pas pouvoir le combler.

 

Sommes-nous aimants, sommes-nous aimables ?

 

Las, nous nous sommes tournés vers des thérapies de mieux-être, psycho ou autre. Pour comprendre que ce gouffre affectif, il n’y avait qu’une seule personne capable de le combler.

Nous.

Mais nous ne pouvons pas y arriver tout seul.

Et c’est là que le bât blesse… pour ceux qui se disent athées*.

Si l’on ne croit en rien, comment entendre que seule la Puissance de Vie (la séphira Kéther pour la Kabbale) peut nous aider à réaliser cet amour de soi, où nous sommes entendus, compris, pardonnés et aimés au-delà de tout ?

Si l’on ne croit en rien, comment comprendre que seul l’Esprit de Tout Ce Qui Est (Great Spirit pour les indiens) a toujours été près de nous, bienveillant et aimant ?

 

Cet Amour infini, au-delà de toute religion - et peu importe le nom qu’on lui donne - fait le chemin avec nous, depuis notre naissance, et même avant.

Il n’est pas vérifiable scientifiquement, il n’est pas palpable mais sa puissance inouïe nous surprend toujours plus, nous fait frémir de bonheur.

 

L’enjeu est de reconnaître cette Puissance de Vie en nous et autour de nous, chez tout être  vivant qu’il soit humain, animal, végétal ou minéral. Elle nous apprend le respect, la gratitude et l’amour. De soi d’abord. Des autres ensuite. Mais oui ! Croyez-vous aimer de manière harmonieuse et épanouie, si vous n’acceptez pas cette Beauté en premier lieu en vous ? Cette vibration qui pulse aux tréfonds de votre âme, dans votre cœur, dans votre ventre ? Et qui fait que vous pouvez vous aimer enfin, avec vos grandes et petites faiblesses, avec vos immenses et minuscules forces !

 

Tremblez devant tant de Beauté !

Vibrez devant tant d’Amour !

Frémissez devant tant de Vie !

 

Elle est là, qui vous attend, au plus profond de votre âme. Elle est reconnaissable. C’est celle qui vous dit ce qui est fou, ce qui est insensé, ce qui est bon et juste pour vous. Elle est juste à côté de cette voix qui vous dicte le raisonnable, le politiquement correct, le « il faut que », le « je dois »…

Tout à côté.

 

Vous la reconnaissez ?

 

Continuons à avancer vers elle, malgré tout.

Tous les jours un peu plus, tous les jours un peu mieux.

Avec persévérance, avec confiance.

Avec foi.

 

Mille baisers de Lumière mes amis.

 

Nath 

 

* Bien que j’ai rencontré des personnes qui se disaient athées, et qui avaient une foi en la Vie incroyable !

 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 14:43

Bravo à eux pour cette formidable initiative : bonne humeur garantie !

 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 10:34
danse-lune-copie-1Je suis porteuse du Féminin blessé.

Du féminin blessé de ma famille, de mes ascendants, de mon pays, de ma religion, de ma société, de mon travail.

Du féminin blessé de l’inconscient familial, de l’inconscient collectif, de l’humanité.

Ce féminin, blessé de n’avoir pu ouvrir un compte en banque avant 1942, de n’avoir eu le droit de vote qu’en 1944.

 

Blessée d’avoir été humiliée, bafouée, torturée, perforée, transpercée.

Insultée.

D’avoir été jalousée. Trahie. Trompée. Envahie. Dépossédée. Renversée. Rabaissée.

 

A ce titre, j’ai souffert tous les mois dans ce corps de femme fatigué, alourdi par les tâches, les projets, les espoirs non aboutis, les désirs non réalisés.

Mon corps s’est gonflé à chaque nouvelle lune. Il m’a faite souffrir dans mon ventre, trembler sur mes jambes, vaciller sous les hormones, pleurer dans la tête et dans le cœur, déprimer d’avoir trop aimé et pas assez mûri.

 

Aujourd’hui, je réalise que ce Féminin est une bénédiction.

Bénédiction de pouvoir donner la vie.

Bénédiction de pouvoir aimer, de pouvoir donner.

Bénédiction de pouvoir rire et chanter.

Bénédiction de pouvoir créer, jouer, espérer.

Bénédiction de pouvoir jouir de sexe et de vie.

 

Malgré toutes les luttes et les humiliations, j’ai avancé.

J’ai regardé en moi cette blessure béante.

A l’intérieur mon regard s’est porté. Il a vu le potentiel de cette souffrance.

Souffrance de ne pas exprimer pleinement les capacités inouïs qui s’offraient à moi.

 

J’ai réalisé la pleine mesure de ce Féminin ouvert à la relation.

J’ai compris l’écoute à l’autre.

J’ai entendu ce qui ne se disait pas dans les émotions, dans les paroles.

Ce ventre qui voulait vivre malgré tout, libéré du souvenir de n’être, de naître qu’une fille.

 

Etre aujourd’hui une femme pleinement consciente de toutes les richesses intérieures qui jaillissent en moi.

Dévoiler, magnifier ce corps et cette âme pleins de délicatesse.

Embellir, mettre en avant les pensées et les actes de ce trop plein d’émotions enfouies et enfin libérées.

Exposer à l’extérieur tout ce qui se cachait à l’intérieur.

Offrir, tremblante et vibrante, cette chair à l’homme nouveau qui a compris.

Compris qu’il ne devait plus écraser ce féminin en germe.

Compris qu’il avait à soutenir, épauler ses frêles projets.

Seconder ses missions.

Protéger ses actes.

Etre au service de ce nouveau féminin épanoui avec fragilité pour lui permettre d’exister pleinement et de vibrer la vie.

 

Et, à son tour, la puissance du féminin, forte de cette complémentarité, permet au masculin d’aller découvrir au fond de lui-même ses émotions refoulées, ses actes manqués.

De mettre à jour sa foi, ses craintes de ne pas être à la hauteur.

 

Ensemble, ils peuvent créer ce monde nouveau sans guerre et sans destruction. Sur une planète propre et respectée.

Ensemble ils aiment et admirent la Nature dans toute sa puissance féconde.

Ensemble ils incarnent cette Présence à l’autre, sensible et sensée, pleine de foi dans la vie et dans l’amour.

Ensemble, ils peuvent faire émerger cette mission du couple uni et réuni dans une réalité sereine et confiante.

 

Dans une incarnation commune libérée de ses chaînes et ses blessures.

 

Nath

 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 17:57

Arbre-et-chemin.jpg

Il nous est arrivé il y a quelques temps une expérience intéressante avec Nathalie. Par une belle fin d’après midi, nous partons  marcher dans les bois et chemins derrière chez nous afin de nous sortir de l’ambiance des ordinateurs. Dehors, le printemps est enfin là. Il fait bon, le ciel est clément et la végétation depuis longtemps sortie de sa torpeur hivernale. Nous vivons au milieu de la nature aussi est-il dommage de ne pas en profiter le plus souvent possible. Nous marchons ainsi depuis quinze ou vingt minutes lorsque je m’arrête subitement prenant conscience du paradoxe de notre attitude. Certes, nous marchons en silence depuis le début de notre promenade afin de respecter l’autre. Seulement, je me rends compte tout à coup que cette marche silencieuse n’est en rien méditative. Notre pas est rapide et nos cerveaux actifs. J’ai beau m’évertuer à refouler des pensées concernant le travail, d’autres arrivent aussitôt. Et surtout, surtout, Nathalie me confirme qu’il en est ainsi pour elle aussi. Nous ne sommes absolument pas mentalement là où nous sommes physiquement.

 

Le propre d’une promenade (à moins d’un entraînement physique ou tout autre but recherché) est de prendre son temps et d’apprécier. Apprécier le moment, savourer du regard, de l’odorat, peut-être pas goûter (quoique) mais au moins laisser parfois une main traîner sur une feuille, une pierre, une écorce. Peut-être parler mais juste pour dire son amour et remercier la Terre mère d’être encore présente. Et là, depuis un quart d’heure, nous nous évertuons Nathalie et moi à faire tout l’inverse. Nous avons endossé en même temps que notre manteau, nos réflexions, nos soucis, marchant d’un pas alerte puisque nous connaissons bien ce chemin et surtout sans prendre garde à tout ce qui nous entoure. Alors STOP !

 

Nous nous plaignons de l’accélération du temps mais nous en sommes ses premiers artisans. Nous voulons tout toujours plus vite, notre impatience n’a d’égale que notre boulimie à posséder, à acheter. Il faut reconnaître à notre décharge, qu’à moins de vivre ermite dans une caverne ou un désert sans aucun lien avec le monde actuel, nous sommes sollicités jour… et nuit. Tous nos appareils soit disant de communication ne nous laissent pas le moindre répit. Alors pour avoir le temps de tout voir, tout entendre, tout acheter, nous courrons, nous gagnons du temps et nous oublions qu’il n’y a pas si longtemps, nos grands parents pour certains d’entre nous, passaient la journée pour aller au village voisin. D’autres mœurs, d’autres temps, d’autres impératifs, il est vrai. Il faut vivre avec son époque. Mais celle de la vitesse, est-elle notre temps ? Je veux dire, celui qui nous convient le mieux, à notre équilibre, notre santé, notre famille, notre environnement ? J’ai la chance de ne plus connaître « les heures de pointe » le métro, le train, la voiture pour aller travailler mais je me souviens. Plus jeune, je courrais sportivement mais bien plus souvent encore pour gagner cinq minutes dans les tunnels du métro, et si ces cinq minutes n’étaient pas nécessaires ou suffisantes pour me faire gagner du temps, je marchais vite quand même. Bien sûr, tout le monde marche vite dans le métro, une véritable autoroute piétonne. Donc si nous rompons la cadence, si nous marchons moins vite, nous sommes aussitôt bousculés, piétinés par nos « co-arpenteurs de tunnels » ? Je ne pense pas, alors pourquoi ? Petite anecdote, véridique bien sûr. Un soir que j’étais sur un quai de la gare de l’est pour rentrer chez moi, une sonnerie retentit avertissant l’imminence du départ. Des voyageurs se mettent à courir et finalement, dans la crainte de rater mon train, moi aussi. Nous courrons tous sachant par expérience qu’il nous restait en gros une petite minute pour gravir les marches des wagons. Ouf ! Les portes se ferment, le train s’ébranle, je l’ai eu. Sauf… Sauf que je n’étais pas monté dans le bon train. Le mien qui ne partait que deux ou trois minutes plus tard, je m’en étais d’ailleurs fait la réflexion, était sur le quai d’en face. Coût de l’opération : une heure de retard car bien entendu, ce train ne s’arrêtait pas avant longtemps et ne roulait pas sur ma ligne. Un véritable mouton, je le reconnais honnêtement car j’ai été le premier à rire de cette mésaventure. Nous courrons parce que notre environnement nous pousse à courir mais la Vie ne nous oblige pas à agir sans réfléchir.

 

Lorsque j’étais encore adolescent, un membre de notre famille qui vivait dans un tout petit village des Ardennes venait parfois en train et métro nous rendre visite en région parisienne. Je me souviens encore de sa (très grande) incompréhension vis-à-vis de la course effrénée et générale qu’il observait traditionnellement dans les transports parisiens. Et moi de lui répondre que c’était tout à fait normal de vouloir aller aussi vite. Je l’imagine aujourd’hui tendrement, dépassant un peu tout le monde par sa taille, casquette rivée sur la tête légèrement en arrière, mégot aux lèvres, costume du dimanche et valise (en carton) à la main. Ce n’est pas une blague, juste une autre époque.  En même temps, je l’imagine comme un point de repère que l’on prend dans la foule. Cette masse grouillante de voyageurs s’ouvre pour le dépasser et se referme aussitôt devant lui comme s’il n’existait pas. Et pourtant, je ne vois que Lui. Un peu comme un relief dans une rivière, un incident dans une vie. Infime vis-à-vis de tout ce qui l’entoure et qui pourtant, crée un impact, des turbulences dans le long fleuve pas tranquille de la vie. Nous n’avons pas l’impression qu’il se déplace par sa fausse lenteur et pourtant il avance, serein, étonné mais calme. Certains maugréent de se heurter à lui, de perdre leur cadence, mais lui n’entend pas ou ne prête pas attention. Trop attentif à surveiller les panneaux d’indication pour ne pas se perdre, il laisse volontiers les autres s’agiter dans le vide pour suivre sa route. Et sans avoir l’air, il avance d’un pas lent mais sûr. Et même s’il ne comprend pas, il observe, s’en amuse et arrive à bon port en temps et en heure !

 

A l’instant où j’écris ces lignes, j’imagine une autre scène, actuelle cette fois-ci. Une femme ou un homme prend soudainement conscience de la futilité à aller vite. Elle ou il se prend à ralentir la cadence de ses pas pour regarder des personnes assises, des affiches, écouter un musicien plus longtemps, garder sa mélodie à l’esprit. Peut-être même que cette personne esquisse un sourire, à quelqu’un qui en a besoin, et qui n’en a pas besoin ? Et puis, soyons fous, ce sourire lui est rendu et voilà deux âmes en joie, illuminées pour quelques minutes ou la journée. Alors, elle continue et peut-être l’autre aussi. D’autres personnes ralentissent, par obligation au début, parce qu’elles n’ont pas le passage nécessaire pour doubler. Finalement, elles peuvent souffler, elles aussi redressent la tête, regardent autour d’elles et puis, c’est la cascade, l’enchainement, c’est le serpent humain lui-même qui ralentit à travers les kilomètres du métro. Cela se propage aux avenues, aux boulevards, aux voitures. Et finalement, tout devient plus lent mais plus fluide, plus humain, dans les têtes, dans les rues. Et tout à coup, un miracle se produit, quelqu’un prend conscience que la vraie vie n’est pas de courir, le regard posé sur ses pieds ou loin devant soit pour ne voir personne mais bien en nous et autour de nous. Et que nous ne pouvons réaliser cela, aimer les autres, s’aimer soi-même qu’en prenant le Temps.

 

Revenons à notre promenade avec Nathalie, là où tout a commencé (je parle de ma réflexion…). Une idée s’impose bel et bien à nos esprits. Il faut continuer à marcher certes en silence mais sans s’ouvrir aux réflexions parasites. Facile à dire… et facile à faire. Nous nous remettons à marcher. Mais cette fois, nous ouvrons les yeux, nos narines, nos oreilles, notre cœur. Nous imaginons qu’à chaque pas, nos racines s’enfoncent dans la terre pour partager notre énergie avec la sienne. Nous sentons notre plante des pieds s’enrouler sur le sol, nous sentons les petits reliefs, les petits cailloux sous nos semelles. La jeune végétation nous envoie ses effluves parce que nous avons décidé de les ressentir. Nous entendons les oiseaux parce que nous prenons le temps de les chercher, de les écouter. Et puis lorsque nous regardons les grands arbres qui bordent le chemin, nous imaginons au départ leur énergie se diriger vers nous, nous envelopper et à l’arrivée, c’est un savoureux mélange d’énergies partagées qui repart vers eux. Nous sourions à la caresse d’un petit vent sur nos joues parce que nous ne sommes pas obnubilés par le prochain coup de téléphone à passer. Nous marchons lentement, l’esprit « occupé » à observer et vivre réellement l’instant présent. Nous faisons partie de la nature, nous ne sommes pas là en tant que touriste ou marcheur (ce n’est pas péjoratif) mais en tant qu’être vivant. Si vous aviez vu nos yeux et notre énergie débordante en revenant à la maison…

 

Juste une remarque sur mon « doux rêve » concernant les transports parisiens (ou autres) ou tout autre symbole propre à l’accélération du temps. Les temps changent, les têtes se relèvent, les yeux s’écarquillent et les cœurs s’ouvrent. Ce n’est qu’une question de temps… Et puis, il ne tient qu’à nous de faire l’expérience… Et vous qui me lisez, si vous allez jusque là, oserai-je vous dire de prendre le temps de nous fait part de vos ressentis et de vos observations ?

 

Jean

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 19:15

klimt_kiss.jpgJe ne sais pas vous, mais de mon côté, pendant de nombreuses années, les ruptures sentimentales qui ont jalonné ma vie ont été considérées comme de lourds échecs, de grands obstacles à ma réalisation affective.

 

A chaque fois, le processus était – à peu de choses près – le même.  Le scénario se rejouait dans des conditions à peu près identiques.

 

Tous mes amis m’entouraient et me donnaient raison :

- «  C’est un salaud ! »

- «  Il ne te méritait pas ! »

Et même :

-          « Je vais lui casser la gueule »

 

Ce qu’ils ne faisaient jamais, bien entendu.

 

Et ce, que la décision de rompre vienne de lui, ou de moi.

Ce pauvre ex en avait pour son grade, et toutes les fautes, toutes les responsabilités lui incombaient. Il avait tous les défauts de la terre. Il était menteur, colérique, radin, manipulateur, coureur, fainéant, macho, enjôleur, méchant. Pas assez sensible, trop bringueur, trop peu délicat, pas assez à l’écoute… Bref, jamais à la hauteur.

 

Et moi de me draper dans une dignité blessée... La princesse déchue. Je pensais que c’était la seule solution… Et quelque part, cela m’allait bien d’avoir le beau rôle. Mon ego s’en félicitait.

Mais un jour, au bout de ma énième rupture, mon rôle de « veuve éplorée » et toute cette fierté m’ont gonflée. Je désirais autre chose, je sentais bien que la vérité n’était pas là.

 

Ce rôle de victime, je n’en voulais plus.

J’ai préféré comprendre pourquoi je tombais systématiquement sur des hommes qui ne me convenaient pas, ou du moins pas longtemps.

J’ai voulu analyser ce scénario qui se reproduisait sans cesse. Or, le seul point commun à toutes ces histoires, c’était moi…

Et c’est ce mot « victime » qui a tout déclenché.

 

A cette époque de ma vie, je suis tombée « par hasard » sur un atelier d’analyse et interprétation de rêves.*

 

L’analyse du premier rêve a été un choc pour moi. Et tous les autres : une révélation.

Ce premier rêve montrait que lorsqu’une histoire d’amour est brisée, il faut arriver à sauvegarder la dimension du couple intérieur, la dimension de l’Amour, pour que l’échec de CE couple ne soit pas l’échec DU couple. Il faut retirer toute la dimension de l’harmonie du masculin et du féminin, il faut pouvoir la sauvegarder de l’échec du couple pour pouvoir la recréer. D’abord à l’intérieur de soi. C'est-à-dire tout simplement croire au plus profond de soi que l’Amour est toujours possible, malgré les ruptures précédentes. Garder la foi en l’avenir, extraire de l’échec cette dimension du couple uni et indestructible.

 

Quand il y a un amour blessé, il faut pouvoir se délivrer et maintenir libre cette puissance de vie. Que cette puissance d’Amour au plus profond de nous ne reste pas dans une vie structurée sur l’échec de ce couple. Libérer la puissance de vie, c’est qu’en moi, même si à l’extérieur ce couple a échoué, en moi puisse se réunir le masculin et le féminin dans mon être déjà, pour rendre possible l’amour à l’extérieur.  Il y a à sortir la dimension symbolique du couple de l’échec.

 

L’analyse des rêves, c’est tout un processus interne, qui va mettre un certain temps à réparer cette dimension à l’intérieur de notre être. Une « enfilade » de prises de conscience qui vont changer notre regard sur la relation.

 

A l’époque je rêvais beaucoup de chevaux. Et ma jument préférée, Utah, représentait une féminité très sensible, très présente, très harmonieuse.  Et c’était elle, symboliquement, qu’il m’a fallu retirer de l’échec du couple. Il m’ fallu remettre sur pied cette féminité-là, blessée, la remettre dans le mouvement de la vie.

 

Sinon, le risque était de m’endurcir. En apparence, car quand on « s’endurcit », c’est toujours superficiel et à l’intérieur, l’être sensible que nous sommes, lui, souffre toujours autant ! Enlever cette carapace du « On ne m’y reprendra plus ». Oter ce « Je ne me ferais plus avoir », générateur de méfiance, de crispation qui nous enlève toute spontanéité. Et qui n’est autre que le révélateur de notre souffrance passée que l’on ne veut pas lâcher. Le rêve terminait sur une note résolument optimiste : j’avais du foin pour nourrir tous les chevaux. C'est-à-dire : j’ai tout ce qu’il faut en moi, toute l’énergie nécessaire pour mener à bien la délivrance du couple intérieur.

 

Le processus des rêves, à travers plusieurs années (oui, nous avons toujours de la difficulté à lâcher nos vieux schémas…) m’a permis de lâcher cette croyance de « L’homme va me tromper, me bafouer ou pire, m’ignorer », tout en nommant les origines de la souffrance, liées bien évidemment à la petite enfance, la naissance, et la relation à papa et maman (incontournable). Cette analyse m’a révélé mon manque de confiance et ses origines. J’avais l’impression d’être complètement inintéressante pour un homme, pas à la hauteur, pas assez intelligente. Donc du coup, je me débrouillais inconsciemment pour tomber justement sur des hommes qui révélaient cette faille chez moi, des hommes qui ne voyaient pas mon potentiel… Ben tiens, comment aurait-il pu le voir, puisque moi-même je ne le voyais pas ? J’ai donc pris conscience de ma sensibilité, de mon écoute, de mon intuition, de mon ressenti, de ma capacité de création et de toute ma dimension féminine. Et j’ai arrêté les jugements de valeurs sur moi.

 

Cette profondeur a vu le jour chez moi progressivement. Entre-temps, les relations / ruptures / nouvelles relations se succédaient, m’offrant à chaque fois un nouveau champ de compréhension.

 

Et un jour… Je me rappellerais toujours de ce moment intense et si singulier… Un jour que je pleurais toutes les larmes de mon corps car Eric était reparti à des milliers de kilomètres, argumentant qu’il ne m’aimait pas assez pour rester avec moi, me laissant tomber comme une vieille chaussette avec une froide indifférence… Tout d’un coup, à travers mes larmes, la tristesse a fait place à un grand calme. Une grande sérénité a fait cesser toutes mes larmes. D’un coup, j’ai pris conscience qu’au fond, j’avais déjà vécu pire. Et que je m’en remettais toujours. Cette rapidité de changement d’émotions m’a tellement marqué que je m’en rappelle comme si c’était hier. A partir de là, j’ai intégré cette nouvelle force en moi, qui me permettait d’accepter mon célibat et de passer de bons moments en ma propre compagnie sans attendre que l’homme extérieur viennent combler mon gouffre affectif. Je n’ai plus cherché à l’extérieur l’homme idéal.

 

Et la vie, quelques temps après, m’a proposé un tout autre scénario, bien différent des précédents.

Une vraie rencontre, une vraie relation.

Avec un homme qui m’écoutait : cela fait bizarre, au début…

Et qui m’a aidé – et qui m’aide encore - à découvrir mes propres valeurs, pendant que je découvrais les siennes. Une relation consciente où chacun est responsable.

 

Arrêtons d’être victime.

Personne n’a raison. Personne n’a tort.

Chacun son chemin.

Arrêtons d’être coupable.

Soyons juste présent, à soi, à l’autre.

 

Voilà ce que je voulais vous offrir aujourd’hui. Vivez l’Amour : il est là, il vous attend au plus profond de vous-même.

 

Namasté,

 

Nathalie

 

* Ecole du Rêve et des Profondeurs de Montpellier – Pierre Trigano, Agnès Vincent

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 07:09

Abbaye-Valmagne.jpgLorsque nous abordons la mémoire des murs au hasard de nos rencontres, systématiquement, nos interlocuteurs savent de quoi nous parlons. Et chacun d’y aller de son histoire, pas forcément impressionnante mais toujours suffisamment marquante pour graver les esprits, même des plus cartésiens. Pourquoi ? Parce que cette mémoire fait partie intégrante de la vie et de nos lieux.

 

Je suis d’ailleurs certain que nous avons tous au moins une fois dans notre vie connu un endroit, une maison, un bâtiment, qui nous donnait des frissons ou du moins qui nous mettait mal à l’aise ou à l’inverse, où nous nous sentions en paix, en harmonie, bien au-delà de l’habituel. Nous connaissons cette sensation. Il y a fort à penser que nous étions en liaison directe avec la mémoire du lieu.

 

Même sans statue érigée à notre effigie, même sans notre nom dans les livres d’histoire, nous laissons des traces énergétiques de notre passage. Les premières sont dans notre lignée génétique. De la même manière que nous avons hérité des problématiques non réglées de nos ancêtres, nos descendants récupéreront sans doute les nôtres. Les autres traces sont inscrites dans notre environnement quotidien. Toujours le même principe, nos (fortes) pensées, nos émotions, nos formes pensées une fois émises laissent leur empreinte sur les murs ou plus globalement, à l’endroit où elles sont émises. Ainsi nul besoin d’être sur un lieu de crime ou de massacre pour avoir une désagréable sensation (à ce sujet, ce n’est pas la sensation qui est dangereuse mais bien ce qui la cause). Il suffit comme nous le mentionnons dans l’exemple donné sur notre site d’être en contact avec des mémoires d’émotions fortes http://energie-et-geobiologie.fr/expertise-geobiologie-maison-2-aline.htm . Dans le cas cité, la personne « hébergeait » dans sa salle de bain ainsi que dans sa propre chambre, des émotions de colère liées à un divorce difficile et dans une autre chambre, anciennement celle de l’enfant, une émotion d’infinie tristesse. Ces énergies, se nourrissaient de la mémoire des murs tout en l’entretenant elles aussi à leur tour. La propriétaire nous avait expliqué que son divorce appartenait maintenant au passé et que tout avait été « digéré ». La présence de cette mémoire et l’énergie de colère révélaient en fait le contraire. Cette personne subissait leur influence négative mais l’entretenait elle aussi par sa propre colère refoulée. Comment pouvait-elle se sentir bien et surtout s’épanouir dans un tel contexte ? D’ailleurs sa principale motivation pour nous faire venir avait été que sa salle de bain était en chantier depuis un an (les travaux s’éternisaient, le bac de douche arrivait cassé etc) et que plus généralement, plus aucun ami ne venait la voir depuis qu’elle habitait ici… Après l’harmonisation et aux dernières nouvelles, amis et famille ont renoué avec elle et la maison est de nouveau accueillante. Je rappelle au passage que l’efficacité de la réharmonisation passe par le « nettoyage » énergétique du lieu, la prise de conscience et la reconnaissance de l’origine du déséquilibre par l’habitant.

 

Ces mémoires « familiales ou sociales » dirons-nous sont omni présentes dans tous les lieux qui ont déjà « vécu ». Les maisons neuves ne sont pas pour autant épargnées. En effet, en dehors de toute histoire tragique liée au terrain et avant même la remise des clés au futur propriétaire, la maison se charge en bonne ou mauvaise énergie. Comment ? Par les bâtisseurs eux-mêmes. Les objets, les constructions, les œuvres en général se chargent de l’émotion, de l’intention du créateur. Imaginons un maçon qui viendrait de vivre une très grosse contrariété, une dispute avec son employeur, son épouse, un collègue. Je doute fort qu’il construise son mur en sifflotant des chansons d’amour. Ses gestes seront plutôt tout empreints de colère et dès le commencement de son labeur, chaque parpaing ou brique recevra une charge de violence plus ou moins contenue. Souvenons-nous de notre dernière colère. Lorsqu’elle n’était pas encore apaisée, nous avons pu en vouloir à l’évènement ou la personne (voire la terre entière) qui en était la cause. Cela s’était certainement traduit par des pensées agressives envers son origine, accompagnées de gestes « énergiques », voire violents même si c’était dans le vide. Le maçon qui pose son parpaing avec colère inflige à celui-ci une sorte de rituel magique involontaire. Imaginons maintenant que toute la maison soit construite ainsi, il faudra beaucoup d’amour et d’harmonie aux futurs propriétaires pour inverser la tendance. A l’inverse, un lieu d’habitation construit avec patience et amour, par des personnes qui aiment ce qu’ils font ou tout simplement par le futur habitant recevra d’emblée une énergie d’accueil de paix et d’amour. Mais attention, les énergies bougent et nos humeurs changent, il faut donc rester vigilant car rien n’est jamais acquis.

 

Avant même de travailler en énergétique, j’ai souvent entendu parler de maisons « à divorce », de pertes d’emplois ou de problèmes financiers, de maladies récurrentes pour les habitants successifs. Les mêmes situations, les mêmes drames semblent s’y répéter sans cesse. Pas plus tard qu’à notre dernière conférence, une personne dans la salle nous expliquait qu’elle habitait avec son mari une maison où deux personnes successives avaient souffert de la maladie d’Alzheimer. Après plusieurs mois, son époux a lui aussi déclaré une maladie similaire. Il est évident que ce n’est pas la maison qui en est la cause, il n’y a pas eu de « contamination ». Malgré tout, la mémoire du lieu entretient la maladie en maintenant l’homme à un taux vibratoire bas correspondant à cette pathologie. En outre, depuis qu’elle connait l’histoire des habitants antérieurs, son épouse est maintenant persuadée qu’ils sont sous l’emprise de la fatalité, renforçant ainsi des formes pensée de maladie. La boucle est bouclée… Comme dans le cas de la personne divorcée qui a choisi inconsciemment d’habiter la maison d’un couple divorcé, ces deux dernières personnes ont choisi un lieu en résonance avec la maladie latente du mari. Ainsi la mémoire des murs peut nous révéler le passé énergétique du lieu et agir directement sur nous en faisant surgir nos propres problématiques. Plutôt que pour notre malheur, elle est là aussi pour montrer du doigt ce que souvent, nous refusons de voir. Par exemple Aline, la personne divorcée n’avait pas terminé son divorce. De même et selon la symbolique d’une maladie qui touche la mémoire (justement), nous pourrions (mais chaque cas est unique, attention aux conclusions hâtives) nous demander ce que l’homme veut oublier ou ne plus voir dans sa vie.     

 

Les lieux historiques sont d’autres cas couramment rencontrés. Je me souviens d’une amie particulièrement sensible, guide touristique, qui lorsqu’elle devait accompagner des touristes à Ouradour sur Glanes* ressentait un malaise de plus en plus profond au fur et à mesure que l’autocar s’en approchait. Elle recevait à distance toute l’énergie du lieu, encore chargé de violence et de souffrance. Je ne parlerai même pas de la mémoire énergétique des camps d’extermination. En dehors même de toutes les âmes errantes qui s’y trouvent certainement encore, je pense que, face à l’énergie dramatiquement puissante du lieu, même le plus insensible doit avoir la gorge serrée. Ces deux derniers exemples sont des cas extrêmes et bien sûr, il ne viendrait jamais à l’idée d’aucun promoteur de construire des résidences à de tels endroits (quoique…). Un ami géobiologue belge m’a parlé d’une école construite sur une petite partie du champ de bataille de Waterloo. Nous pouvons imaginer assez facilement le genre d’énergie qui peut remonter de la terre à cet endroit (comme de tous les champs de bataille d’ailleurs). Mais d’autres lieux moins présents dans la mémoire collective peuvent recevoir au fil du temps des constructions, par obligation suite aux destructions de guerre ou tout simplement parce que les faits remontent à trop longtemps. Cela ne change rien. Une amie medium et géobiologue m’a expliqué qu’il y a quelques années, elle habitait un immeuble récent en plein centre d’une grande ville. Elle y était constamment dérangée par des visions d’âmes humaines qui traversaient les pièces, même son chien suivait parfois du regard des déplacements d’êtres invisibles et aboyait furieusement. L’énergie était en outre très basse et négative pour le vivant. Après recherche, elle s’est rendue compte que le bâtiment avait été construit dans un lieu où l’on enfermait les fous à l’époque moyenâgeuse. Ils y finissaient leur vie dans une sorte de mouroir. Inutile de faire un dessin sur les déséquilibres énergétiques qu’un tel passé peut engendrer et entretenir sur les résidents… Elle est bien entendu intervenue pour rétablir l’équilibre de l’ensemble. Il ne faut donc pas se fier à l’apparence neuve d’un bâtiment pour se croire à l’abri d’une influence énergétique. Tous les lieux ont une mémoire mais heureusement, ce n’est pas toujours aussi dramatique.

 

Nous redécouvrons peu à peu ce que nos ancêtres pratiquaient quotidiennement depuis les temps immémoriaux. Ils vivaient en pleine harmonie avec les lois de la nature. Ils connaissaient la puissance des phénomènes énergétiques et les risques d’en faire fi. Pendant longtemps, cette connaissance savoir fut oubliée par le commun des mortels au profit d’un savoir de plus en plus cartésien et technologique. Actuellement, nous sommes de plus en plus nombreux à ouvrir les yeux, à accepter de ressentir pour être plus précis. Et le plus facile sans doute à ressentir, c’est encore la mémoire, l’ambiance d’un lieu. Soyons à l’écoute de ce qu’il veut nous dire, et ne nous présentons pas en victime si cela nous déplait, n’oublions pas la loi de l’attraction. En même temps qu’une prise de conscience pour l’habitant, nous devons aider avec le rituel approprié, les prières et l’amour, le lieu à transmuter et à remonter son taux vibratoire si besoin. Ainsi chaque lieu, chaque parcelle lavés de leurs tragédies familiales ou historiques permettent plus globalement à la Terre d’élever sa propre vibration et tous les êtres vivants d’en bénéficier instantanément.

 

* Village du Limousin où furent massacrés officiellement 642 villageois par une panzerdivision allemande SS le 10 juin 44.

 

Jean  

                                                                                 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 13:40

 E1

 Bonjour les zamis,

 

Nous serons présent au Salon du Bien-être à Sauzet (46) ce dimanche 3 juillet de 10h à 18h, place de la Mairie.

 

 N'hésitez pas à venir nous voir !

 

A bientôt,

 

Nath & Jean

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 12:08

Ciel-copie-1.jpgVoilà la suite de notre étude succincte concernant les pollutions invisibles dont nous pouvons souffrir quotidiennement. Après les âmes humaines et les entités, nous abordons maintenant le sujet des formes-pensée.

 

Pour schématiser, lorsque nous émettons une pensée, celle-ci se transforme en petit nuage au-dessus de nous, à l’image des bulles des bandes dessinées. Une fois créée par notre esprit, elle peut soit rester au-dessus de nous et nous maintenir dans l’énergie (souvent négative) qui lui a donné naissance, soit parcourir l’univers au gré des pensées voisines. Elle peut ainsi « vagabonder », survoler les lieux en quelque sorte, s’introduire dans nos maisons, nos bureaux attirée par une autre forme pensée de même vibration ou une personne présentant une façon de penser identique. Par exemple, une forme pensée de colère ou de jalousie rejoindra plutôt les rangs de ce type d’émotions qu’une pure pensée d’amour. Cela explique comment une forte colère peut facilement se propager parmi les membres d’un groupe qui émettront à leur tour cette énergie négative. Celle-ci encore plus forte, attirera à elle toutes les autres à proximité, et ainsi de suite. C’est aussi vrai pour l’amour, heureusement ! Nous pouvons donc assister à un mouvement de foule qui réclame la mort d’un bouc émissaire qui cristalliserait toutes les formes pensée de haine ou de colère environnantes. Nous sommes alors à « l’échelon » supérieur, celui de l’égrégore, une « masse » importante de formes pensée. Cet égrégore peut aussi naître de l’esprit collectif de tout un peuple ou des nombreux pratiquants d’une religion, par exemple. Nous avons d’ailleurs souvent pu observer à travers les âges, le résultat de ce phénomène lorsqu’une foule de milliers de personnes scande le même cri dans une pensée unique. Heureusement les formes pensées positives existent aussi, comme les prières, l’amour de l’autre, le désir d’aider etc. A ce sujet, l’union des formes pensées de paix et d’amour de milliers de personne a pu changer et améliorer récemment, suite à l’appel de Masaru Emoto, la structure de l’eau à proximité de la centrale de Fukushima. N’est-il pas reconnu aujourd’hui par les plus éclairés que les conflits à l’échelon mondial trouvent leur source énergétique dans la réunion des millions de « petits » conflits personnels qui sont en nous ? Une image me vient subitement. Celle des ruisseaux qui font les grandes rivières. C’est exactement cela : « petite forme pensée deviendra grand égrégore ».

 

J’aime beaucoup cette histoire lue dans un livre qui raconte la rencontre d’un pèlerin et de l’énergie du choléra sous forme humaine. Ils commencent à parler et le choléra annonce qu’il emportera deux milles personnes de la ville voisine pendant l’hiver prochain. Au printemps, l’homme croise de nouveau le chemin du choléra. Aussitôt, il reproche à la maladie de lui avoir menti et d’avoir tué dix milles habitants et non deux milles. Alors, le choléra lui sourit malicieusement et lui explique qu’il n’est bien réellement responsable que de la mort de deux milles êtres. Les autres sont morts par la simple crainte de mourir… Cette fable me vient souvent à l’esprit lorsqu’il m’arrive un évènement tout en pensant « je le pressentais » ou « cela ne m’étonne pas ». Je ne peux m’empêcher de me poser cette question : « est-ce dû à de la prémonition ou à mes craintes qu’il se réalise » ?

 

En effet, au-delà du regroupement des formes pensées vu plus haut, il y a l’impact de la pensée elle-même. « Nous créons ce que nous pensons et nous sommes ce que nous pensons ».  Si nous prenons conscience et acceptons cette loi, il devient dès lors inimaginable de penser « à mal », de critiquer (les autres ou nous-mêmes) etc. Et pourtant, il m’est aussi parfois difficile de rester insensible à certaines situations, de ne penser que du bien de mes contemporains ou de moi-même. N’oublions pas : la pensée est créatrice. Quand nous pensons du mal de quelqu’un, ne serait-ce qu’une simple remarque, nous émettons une pensée qui risque fort de se cristalliser par une action ou un fait qui prendra tôt ou tard consistance dans la réalité. Je ne veux pas être moraliste, ce n’est pas mon rôle, je souhaite juste attirer notre attention à tous sur notre part de responsabilité dans les évènements, qu’ils nous touchent de près ou à l’autre bout de la Terre. Lorsqu’une personne en colère réussit à « contaminer » ses proches professionnels ou privés et à créer une ambiance désastreuse, c’est aussi parce qu’ils sont réceptifs à ce type d’émotion à cet instant « T » et ne sont en aucun cas, victimes. Si nous acceptons de recevoir la colère d’autrui, de ressentir de la jalousie ou au contraire de la compassion ou de l’amour, c’est parce ces pensées trouvent en nous un terrain fertile pour se développer. Accepter de regarder cette loi en face, c’est tendre une main vers l’amour de Soi et de l’Autre.

 

 « Je pense donc je suis » disait Descartes, alors essayons d’être créateur de formes pensées positives et d’amour, plutôt que de colère, de jalousie, de rancune etc… Je sais, ce n’est pas l’enseignement que nous recevons aujourd’hui des médias et autres beaux parleurs, des téléfilms ou des jeux télévisés dignes du célèbre « du pain et des jeux » de Rome. Seulement, nous savons tous aussi comment l’empire romain a terminé. Un prochain article tentera d’apporter des solutions pratiques à cette pollution largement répandue. En attendant, c’est par notre prise de conscience quotidienne de l’importance de nos pensées que passe notre bien être personnel et celui des autres, voire l’avenir de l’humanité…

 

Jean

                                                                                             

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 12:17

Chateau.jpgNous abordons aujourd’hui les « pollutions énergétiques ». Vaste sujet qui nécessiterait quelques volumes plutôt qu’un simple texte. En géobiologie, nous traitons toutes sortes de pollutions, celles du « siècle » bien entendu, les ondes électromagnétiques mais bien d’autres encore, plus insidieuses qui touchent les couches subtiles de notre corps. Sans ordre de préférence, nous pouvons citer les entités, les âmes humaines, les formes pensées, les égrégores, et d’une manière plus environnementale la mémoire des murs, la magie etc… Comme entrée en matière, nous allons traiter les âmes et les entités. Les formes pensées et la mémoire des murs feront l’objet d’un article ultérieur.

 

Les choses bougent, les évènements se précipitent à tout point de vue, il suffit pour s’en convaincre de suivre l’actualité mondiale. Le taux vibratoire de la Terre qui augmente n’est pas étranger à ces faits. Une prise conscience se fait jour peu à peu chez de nombreuses personnes. Si nous ouvrons les yeux lorsque nous sommes prêts à voir, cela se passe rarement sans difficulté. Parallèlement, des évènements plus ou moins faciles à vivre et accepter peuvent nous fragiliser tant sur les plans physique que psychologique et forcément puisque tout est lié, énergétique. Et c’est là, où cela se gâte. En effet, les âmes ou les entités citées plus haut, vont profiter de notre faiblesse temporaire pour s’accrocher à nous et finalement nous fatiguer encore un peu plus. De plus, les énergies qui remontent de la Terre ne sont pas toutes positives, favorisant ainsi de gros déséquilibres dans les lieux, voire la résurgence d’anciennes magies.

 

Avant de découvrir plus en détail les différents types de pollutions, il est important de préciser certaines choses. Lorsque nous intervenons parce telle personne ressent un mal-être, un déséquilibre qu’elle juge anormal ou parce qu’elle est face à une situation qui semble bloquée, tout ce que nous trouvons est toujours en lien avec elle. Un lieu « plombé » par une mémoire tragique, une entité qui nous « pourrit » la vie au point de favoriser le développement d’une maladie latente, ne sont là que parce qu’au préalable, il existe une faille dans nos défenses naturelles. Il n’y a pas de hasard, de malchance etc.  Nous attirons les évènements que nous vivons, nous sommes guidés vers les lieux qui sont en résonance avec nous à un instant « T » de notre vie. Accepter de comprendre plutôt que de subir est la seule solution pour nous en sortir à long terme. Ce n’est pas une aubaine d’avoir une entité sur soi mais cela peut être l’occasion de faire un grand pas de conscience dans sa vie.

 

Inutile de préciser que tous les cas cités ont été rencontrés lors de différentes harmonies.

Honneur aux âmes humaines. Comme leur nom l’indique, ce sont des âmes d’humains qui pour une raison quelconque n’ont pu monter dans la lumière après le décès. Cela peut sembler étrange mais l’âme ignore parfois qu’elle n’a plus de corps charnel, suite à un brusque accident par exemple, qu’elle ne s’est pas « vue » mourir. La crainte de l’après vie, le jugement Divin possible, le fait d’être attachée à un lieu, une personne vivante qu’elle ne veut pas quitter, une mission à accomplir, un message à donner, ou tout simplement l’envie de continuer à goûter les plaisirs de la vie… peuvent faire qu’une âme normalement destinée à évoluer va rester parmi le monde des vivants. Encore tout récemment au cours d’un repas, une des personnes présentes nous faisait part d’une désagréable expérience. Du jour où elle habita avec son époux une certaine maison, rien n’alla plus dans leur vie. Les catastrophes en tout genre se succédèrent jusqu’à leur départ définitif. Elle apprit par la suite que ce phénomène était récurent pour tous les locataires successifs depuis la mort par pendaison d’un homme dans une des pièces de la demeure. Inutile de préciser que l’âme de cet être n’avait nullement transmuté et restait encore présente dans les murs au détriment certain des vivants.

 

Dans tous les cas, ces présences influenceront notre comportement, nos pensées et notre santé. Sans vouloir tomber dans la peur systématique ou obsessionnelle, tous les lieux où nous nous rendons mais principalement ceux historiquement « chargés » par des évènements dramatiques ou guerriers, les cimetières, les hôpitaux, le métro, les supermarchés… sont autant de lieux habités par de nombreuses âmes errantes. Il suffit que l’une d’entre elles soit en résonance avec notre propre énergie si elle est basse à ce moment, pour qu’elle « reparte avec nous » et nous habite. Je parlais de plaisirs un peu plus haut, certaines âmes vont s’accrocher aux humains connaissant les mêmes envies, les mêmes passions ou les mêmes déviances. De la même manière, même à petite dose, la consommation d’alcool, drogue, cigarettes provoque des failles éthériques qui favorise la venue de ces énergies, comme les autres entités d’ailleurs. Ainsi, l’âme errante retrouve les effluves de l’alcool, de la drogue ou de la fumée à travers l’humain et reste avec lui pour essayer d’en ressentir les effets. Le pire des cas est lorsque l’âme intruse amène son hôte à changer radicalement sa façon de vivre, son comportement jusqu’à le rendre lui aussi sujet aux mêmes addictions parfois jusqu’à l’autodestruction. C’est le cas extrême mais très bien expliqué dans le livre de la psychanalyste Edith Fiore dans son livre : « Les esprits possessifs ». Plus fréquemment rencontrée lors de séances, l’âme d’un proche, souvent l’un des parents ou grands-parents, présente en tant que guide protecteur. Toutefois, la raison de leur présence est parfois plus ambiguë. Nous pouvons avoir l’impression au départ de la communication que l’ancêtre est là pour aider son descendant puis, au fur et à mesure que nous avançons, nous nous rendons compte que c’est l’inverse. En effet, l’âme inflige au vivant une façon de penser archaïque s’appuyant sur des « lois humaines » et surtout filiales totalement dépassées et castratrices. Tel cet ancêtre lointain qui infligeait maladie et remords à une jeune femme parce que pour cette âme disparue depuis longtemps, « une femme doit se consacrer à son foyer et non travailler à l’extérieur ». La jeune femme sous cette emprise négative ressentait un fort sentiment de culpabilité vis-à-vis de son mari et ses enfants pour s’être absentée le temps d’une formation professionnelle. Il est à noter que nous avions en plus ici, un formidable exemple de transgénérationnel destructif (comme souvent) remontant à plusieurs générations. Bel héritage de l’inconscient familial… Dans un autre registre tout un groupe d’âmes de personnes disparues lors de la Shoah avait « trouvé refuge » en une autre personne. Elles lui imposaient depuis des années, un besoin viscéral d’être en sécurité physique et matérielle. Sécurité qu’elle n’avait pu psychologiquement trouver jusqu’alors, ne connaissant que le sentiment d’être en perpétuelle survie. Lorsque nous songeons aux conditions « d’existence » des camps d’internement où l’insécurité et la survie rimaient avec l’angoisse de mourir et la peur de manquer, nous saisissons mieux l’impact énergétique que généraient ces âmes en souffrance dans l’esprit du corps qu’elles habitaient.

 

Il est important de mettre à jour ces angoisses, ces manques, lorsqu’ils sont provoqués par des présences inopportunes. En effet, si tel est le cas, nous comprenons alors que ces peurs ne nous appartiennent pas. Un travail sur nous doit suivre bien sûr cette prise de conscience mais c’est souvent une des clés de la libération. N’oublions pas que ces âmes sont en souffrance et ne sont pas là pour nous faire du mal. Elles sont dans une autre dimension, notre réalité n’est pas la leur et vice et versa et nous rendons service à la terre entière en les aidant à transmuter et à elles en particulier.

 

Autre catégorie, les entités. Elles peuvent être du sous-sol, du bas astral, du mental… Là, c’est un autre registre. Selon leur type, ces entités seront plus ou moins dangereuses pour leur « hôte ». Mal de vivre, dépression, fatigue, aptitude à se mettre fréquemment en colère peuvent être provoqués par leur parasitage et c’est en même temps ce qui les nourrit. Elles se rencontrent sur la personne elle-même ou dans leur lieu de vie, d’où l’importance de travailler autant sur la personne que sur son habitat. Elles sont souvent issues d’un choc émotionnel ou de notre propre mental. Il nous arrive fréquemment de rencontrer de telles énergies qui datent de la petite enfance ou même avant, engendrées par un évènement vécu comme un drame, une mauvaise parole de la part d’un parent ou autre autorité, un sentiment d’injustice, un conflit non réglé… Tout ceci est soigneusement enfoui dans notre inconscient au plus profond de nous-mêmes. Et par une mystérieuse alchimie mais terriblement efficace, l’entité va se développer et nourrir à notre insu par exemple, notre malaise, notre manque de confiance en nous, notre impression de toujours nous faire avoir, notre éternelle colère, pourquoi pas, notre avarice… En fait, tout ce qui est déjà en nous mais qui se retrouve exacerbé par cette présence. Bien que cela se situe dans les corps subtils, lorsque nous transmutons de telles énergies, la personne se sent souvent (selon sa sensibilité) subitement allégée d’un grand poids, physiquement parlant.

 

Certains d’entre nous, sans avoir reçu de formation, ressentent « instinctivement » les âmes errantes ou les entités en entrant dans un lieu, en se sentant parfois observés ou en se trouvant différent de d’habitude. Toutes ces entités et âmes humaines sont de grandes consommatrices d’énergie humaine. Et plus nous serons fatigués avec un taux vibratoire bas, plus nous serons susceptibles de les attirer. A l’inverse, plus nous méditerons, plus nous nous connecterons au Divin, à la Lumière, plus nous aurons une vie saine et équilibrée, plus notre taux vibratoire s’élèvera*. Il ne faut pas non plus tomber dans la psychose et voir le « mal » partout. Comme je l’ai dit plus haut, nous attirons ce qui est en résonance avec nous. A nous d’élever notre conscience afin de n’attirer que ce qui est bon. Et puis dans l’autre cas, n’oublions pas que ce que nous rencontrons, est là aussi pour nous faire avancer lorsque nous en avons pris conscience.

 

 

*Voir les quatre articles précédents sur l’ancrage, la connexion au Divin, la méditation et le corps de Lumière.

 

Jean                                                                                                                                                                              

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