Bonjour à tous.

Le stage "Communiquer avec la Nature" organisé il y a peu de temps à Escamps, a donné un bel aperçu aux participants de ce que l'on peut faire lorsque l'on s'ouvre à l'invisible. Comme l'a dit récemment Anne Givaudan, nous avons perdu avec notre société actuelle et plus tôt aussi avec la diabolisation de tout ce "petit" monde, l'habitude de croire en l'invisible et surtout de communiquer avec toutes ces énergies à nos portes. Je parle de la nature et plus précisément des Esprits de la Nature. Les jardins de Findhorn sont pourtant sans aucun doute, l'expérience la plus connue (et reconnue) de ce que peut faire une alliance "humains/ esprits de la nature".

COMMUNIQUER AVEC LES ESPRITS DE LA NATURE ET LES DEVAS:

Alors, après une journée d'initiation au ressenti pour certains ou un stage plus complet de ressenti n°1 pour les autres, notre petit (et chaleureux) groupe a passé deux jours à toucher, ressentir, communiquer avec ces énergies que certains croyaient reléguées aux livres de contes. Ce fut un véritable émerveillement, d'une part de voir comment autant d'Esprits et de Dévas (et pas des moindres) avaient "décidé" d'être présents, et d'autre part, l'effet que cela avait sur les partipants. Beaucoup de partage, d'émotion, de bonheur, d'informations, voire de retrouvailles ont parsemé ces deux jours intenses.
 

Nous avons pu, avec l'accord des participants capturer quelques uns de ces instants magiques mais il est évident que vingt cinq minutes ne peuvent en aucun cas résumer deux jours aussi riches.

Merci donc à tous les beaux Esprits qui nous ont rendu visite ou qui habitent notre lieu de vie, aux participants pour leur aptitude à apprendre et à partager et à Mère Nature d'être (encore) ce qu'elle est.

Pour de plus amples renseignements sur ce stage, vous pouvez vous rendre ici: http://energie-et-geobiologie.fr/stage-rencontre-esprits-nature.htm 

A bientôt

Jean

Bonjour à tous.

La saint Jean (Baptiste) approche et à cette date (24 juin) tout spécialement, l’occasion de préparer l’huile de millepertuis (hypericum perforatum). Préparée ce jour-là, elle n’en sera que plus efficace. Ses autres noms « herbe de saint Jean », « herbe aux piqûres », « herbe aux mille trous », « herbe du diable » etc nous donnent rapidement une idée de ses fonctions possibles et comment la reconnaître. Au moyen âge, d’après les « savants » de l’époque, la « chasse diable » permettait d’éloigner diable, sorcières, mauvais esprits etc.

En fait, cette plante possède des propriétés antidépressives et lorsque l’on sait qu’à cette époque les troubles mentaux étaient considérés comme des manifestations maléfiques, on comprend mieux ce nom de chasse diable. Plante très efficace pour les états dépressifs, ramenant le soleil qui nous manque l’hiver, elle fut rapidement interdite pour risque d’interactions avec des médicaments. Aujourd’hui bien sûr, elle entre de nouveau dans la composition de remèdes sous… monopole pharmaceutique.

Nous vous laissons le soin de consulter les pages descriptives et précises de vos livres ou sur internet afin de déterminer avec précision à quoi ressemble cette plante solaire. En deux mots malgré tout, ses fleurs très jaunes rappellent l’astre et ses petites feuilles sont percées de mille trous… ou presque. 

Voici - pour un usage externe - une préparation très simple qui a traversé les siècles. Ce baume appelé « huile rouge » doit son nom à la couleur donnée à l’huile par un colorant contenu dans la plante : l’hypéricine. A ce sujet, attention lorsque vous la cueillez ! En effet, par la photosensibilisation, vos doigts risquent fort de se tacher de brun rouge. De même et pour les mêmes raisons, il est important de ne pas s’exposer au soleil pendant un traitement avec du millepertuis ou/et après s’être enduit. Ceci dit, ce baume traite les maux quotidiens comme les brûlures, plaies, engelures, crevasses, douleurs, lumbagos, coups, etc. Il s’emploie localement et éventuellement de manière répétée (toujours en fuyant le soleil après bien sûr).

Passons à la préparation. Remplissez un pot à confiture de fleurs fraîches. Pour les puristes, la puissance de votre baume sera augmentée si vous le faites pendant les énergies de la saint Jean. Les fleurs doivent être coupées et stockées sans contact avec du métal et avant le lever du soleil. Désolé, il faudra se lever de bonne heure… Pour les moins matinaux ou les plus fatigués, essayez quand même de les cueillir au moins le matin et sans métal. Inutile de répéter bien sûr qu’il faut faire cette cueillette en conscience, en remerciant la plante des bienfaits qu’elle va nous apporter et encore mieux, l’accompagner de vos mantras préférés. Une fois le bocal rempli de fleurs, versez sur elle une huile (bio) de votre choix, pépins de raisin, olive, tournesol… A partir de là, croisez les doigts car c’est au soleil de faire son office. Laissez le bocal et son contenu au moins deux semaines au soleil, et peut-être même trois ou quatre en fonction de l’assiduité de sa présence. Entre temps, l’huile prend au fil des jours une belle couleur rouge. Filtrez. Vous pourrez conserver cette précieuse préparation maximum deux ans. Si vous le désirez, vous pouvez aussi rajouter 1/1000^ème d’huile essentielle de lavande qui outre une stabilisation accrue, augmente les propriétés vulnéraires, apaisantes et anti-inflammatoires.

Le millepertuis est donc une fleur importante et son utilisation sous ses formes naturelles ou préparées en « laboratoires », offre de multiples possibilités pour nous soulager de brûlures, bronchites, asthme, dépression etc. A chacun de trouver sa façon de l’employer en prenant bien garde toutefois à son usage lors d’un traitement déjà en cours.

A bientôt et n’oubliez pas, le matin de la saint Jean, avant le lever du soleil…

Jean

Bonjour à tous.

Le 1^er mai n’a pas toujours été la fête du travail. Il y a longtemps, à l’époque celtique, existait une autre fête bien plus symbolique et spirituelle : la fête de Beltaine, qui signifie « feu de Bel ». Cela fait référence, vous l’avez deviné, au dieu Bélènos, c'est-à-dire « le brillant ». Bélènos étant un dieu de la médecine, il ne faut pas voir « le brillant » comme un dieu solaire mais plutôt comme la preuve d’une évolution.

Cette fête à l’origine, est issue d’un mode de vie pastorale. En effet, elle marque le moment où l’on ouvre grand les portes des étables et des bergeries afin d’en faire sortir les troupeaux. Ceux-ci sont alors purifiés en passant entre deux grands feux. La lumière a enfin vaincu les ténèbres et l’été est là (ne nous fions pas aux saisons actuelles…). En Irlande, de grands feux étaient visibles de toutes les collines mais le plus important, était celui allumé par le roi d’Irlande lui-même sur la colline de Tara.

Beltaine est le pendant de la fête de Samain (1^er novembre). Mais c’est aussi la saison des amours qui par la fusion des polarités dans la nature, nous aide à harmoniser nos aspects féminin et masculin. Le jeune dieu atteint la maturité et désire la déesse. Ainsi s’allongent-ils dans l’herbe verte et procréent. De ce fait (pour les humains), cette journée est celle des unions qui à l’époque durent un an et un jour. Si le couple décide à ce terme de rester ensemble, ils le font pendant trois ans puis leurs vœux de fidélité peuvent être renouvelés tous les sept ans. Dans le cas contraire, les enfants issus de couples séparés sont alors élevés par la tribu toute entière. Plus tard, les adolescents vivent des rites de passage pour devenir adultes. A une ère plus tardive, les chrétiens scandalisés par ces pratiques ancestrales, décident de faire table rase en dédiant le mois de mai à Marie, transformant ainsi un hymne à la vie par une célébration de la virginité et de la chasteté…    

Toujours dans la mythologie celtique, c’est le jour où les dieux accostent en Irlande et brûlent leurs navires afin d’être certains de rester sur place. Ce jour représente symboliquement la foi en son avenir et sa destinée ainsi que son plein engagement dans une action particulière.

Enfin, la cueillette du muguet prend sa source dans l’ancienne tradition de récolter des rameaux afin de protéger les étables, maisons et champs.

Comme vous le voyez, Beltaine est bien plus qu’un jour férié…

Jean

Bonjour à tous.

Tout le monde connait le pissenlit. L’une des premières fleurs à apparaître au printemps et à bientôt couvrir les champs (pas traités) de sa parure d’or. Inutile d’attendre de les manger par la racine si j’ose dire car tout est bénéfique dans cette plante. Les fleurs, les feuilles, les racines. Nous y trouvons les vitamines A, B1, B2, C et des sels minéraux. Le pissenlit peut intervenir pour les problèmes de foie, urinaires, de vésicule biliaire, nettoyage des reins, de peau. De plus, il facilite la digestion, nettoie les excès de cholestérol etc… La liste de ses propriétés est longue, je vous conseille donc un petit tour sur internet pour découvrir toutes ses possibilités. 

Aujourd’hui, nous ne nous occuperons que des fleurs. Assurez-vous lors de la récolte de la « qualité » du lieu. Vos propres terrains, jardins sont à privilégier si selon toute logique, vous n’utilisez pas de produits toxiques pour désherber. Si vous n’avez pas la chance d’avoir un petit bout de terre naturelle, choisissez bien votre endroit de récolte.

Nous allons donc commencer par « couper des têtes », celles des pissenlits, j’entends…*. Prenez soin d’en laisser suffisamment pour ne pas éradiquer la présence de cette plante dans ce lieu. La recette que j’ai relevée demande un kilo cinq de fleurs (vous allez voir que cela représente un… certain volume, vous vous en doutez).

Commençons par les ingrédients :

1,5kg de fleurs de pissenlit

800g de miel ou sucre

500g de raisins secs

3 zestes d’orange

1 citron coupé en deux

5 litres d’eau 

Après avoir pris l’air en récoltant vos fleurs de pissenlits, versez sur elles cinq litres d’eau bouillante, ceci dans un grand pot en verre ou en terre sans rien rajouter d’autre. Vous laissez de côté cette « infusion géante » pendant quarante-huit heures.

Au terme de cette période, vous rajoutez tout le reste (miel, raisins, orange et citron) que vous laissez de nouveau trois semaines au calme. Il vous faut toutefois brasser la composition tous les jours. Vous aurez à ce moment là, l’occasion de sentir ses premières effluves. Passé le délai de trois semaines, vous mettez l’ensemble en bouteilles à conserver au frais pendant… six mois. Au terme des six mois, inutile de vous jeter dessus, sauf bien sûr par impatience ou curiosité. En effet, votre « hydromel de pissenlit » pourra se bonifier pendant plusieurs années.

Attention, «  l’abus d’alcool etc… vous connaissez la chanson… »

Bonne dégustation (pour nous, ce sera en novembre…)

Jean

* Il est important lorsque l’on prélève un végétal pour sa consommation ou autre, de le faire avec respect, de le remercier et lui envoyer de l’amour. Cela peut paraître farfelu pour certains mais je vous garantis que cela changera l’énergie (en bien) de votre préparation et (si besoin) de votre regard sur la Nature.

Bonjour à tous. Cette année encore, nous serons au festival de Limogne en Quercy (46): « Eco’Lot Toi-même ». Il aura lieu le samedi 20 avril à partir de 10h00. C’est un rendez-vous très important pour (re)découvrir les solutions pour vivre sainement et préserver notre planète et... nous par la même occasion. C’est l’occasion rêvée de faire le plein de (bonnes) semences et plants pour votre potager, d’assister à des conférences, renouveler la garde-robe avec des vêtements « nobles » et puis surtout, nous faire un petit coucou sur le stand.  A samedi !

Jean