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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 10:09

 

Bonne-annee-2014.jpgBonjour à tous,

« Bonne année, bonne santé », « meilleurs vœux » etc, à l’heure des textos et autres moyens de communications aussi simples que rapides, ces quelques mots seront sans doute les plus écrits ou dits ce mois-ci. Normal me direz-vous.

 

Lorsque j’étais encore enfant, mes parents me faisaient (gentiment) la leçon à partir du 1er janvier : « dis bien, bonne année, bonne santé, au monsieur, à la dame, à l’oncle, au cousin etc ». Et de vous à moi, cela m’horripilait. Je voyais cela comme une corvée dont je me débarrassais le plus rapidement possible, parfois avant même de dire bonjour.

 

A l’époque du jeune adulte que je fus (et encore un peu plus tard), je n’appréciais toujours pas plus cette période de l’année. C’était encore plus difficile de me plier poliment à l’obligation des vœux que je trouvais hypcrite. Et que dire pour pour les personnes envers qui je n’avais pas de considération, d’affinité ou pire ? J’étais malgré tout politiquement correct.

 

Je porte aujourd’hui un autre regard sur cette tradition. Le début d’année est un peu comme une trêve de noël (ce qui s’est parfois traduit dans les faits en temps de guerre). Mettant de côté les tensions, les ressentiments, tout ce qui nuit à l’amour de l’autre, nous prononçons ces mots avec plus ou moins de sincérité certes, mais ils ont au moins le mérite d’être dits. Ces vœux sont émis tel un rituel, des phrases magiques et même si l’intention n’est pas aussi présente qu’elle le devrait, j’ose croire que le Verbe est plus puissant que les animosités ou l’indifférence. J’ose croire qu’à force de répéter ces mots, qu'au moins une infime partie touche le cœur de l’autre et que cette vibration se répand dans tout l’Univers, alors perpétuons cette tradition à l’infini. Essayons mêmes pour les « cas difficiles » de les prononcer avec conscience, en reconnaissant le Divin qui est en l’Autre et non « l’ennemi ». Je parle de ceux avec qui nous n’avons pas « d’affinités ». Il est évident que pour les personnes que nous aimons, il n’y a aucune difficulté (hormis le fait de le faire en conscience). Répétons ces mots magiques avec ou sans la personne en face. Souhaitons aussi cette bonne santé, cette harmonie, à l’Univers, à la Terre Mère qui en a tant besoin, à tous les êtres vivants, de notre monde ou pas. La physique quantique continue d’explorer et découvrir ce que les chamanes, hommes et femmes médecine et tous les êtres éveillés quels qu’ils soient savent depuis toujours, nous ne sommes qu’Un et faisons tous partie de la même énergie. Alors souhaitons nous, à nous aussi, une bonne santé, une paix infinie, une belle harmonie et tout ce que ce que nous désirons dans la justesse de la Vie.

 

Quant aux enfants d’aujourd’hui, déjà bien en avance sur nous, peut-être la paix gagnerait-elle du temps en leur expliquant le pourquoi et le bienfait de ces mots. Peut-être même qu’un jour, ces vœux de bonheur seront-ils souhaités toute l’année, et pourquoi pas ?

 

En attendant, et en toute sincérité :

 

BONNE ANNEE, BONNE SANTE

ET QUE LA VIE VOUS APPORTE LE MEILLEUR POUR VOUS-MÊMES.

 

Illustration: La rencontre en sous bois de Chloë Quiban, son site vec de merveilleuses illustrations à vendre : www.chloequiban.book.fr

Jean

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 17:31

arbre-sephirotiqueDU REPOS… ET DU REPOS


Aujourd’hui mon corps réclame de l’attention, beaucoup d’attention.
Et du repos. Beaucoup de repos…


Après des années de travail, de fatigue, de tensions, de déprimes passagères et de stress, c’est normal. Et surtout de ne pas s’être écoutée. De ne pas l’écouter, lui, mon corps.


Après des années de nourriture non-stop, à combler les vides en moi, à compenser les angoisses, les désillusions, les peines… mon corps a dit stop.
Mon foie a mis un coup d’arrêt à la course effrénée de la vie, du travail, de la société.


Or foie = colère, mais aussi frustrations.
Alors, j’ai contemplé ce mot : frustrations. Au pluriel.
Il veut bien dire ce qu’il veut dire ! Mettre le plaisir de côté, et n’agir qu’en fonction des devoirs, des obligations. « Il faut… faire la compta. » « Je dois… préparer à manger ». « Il faut… faire le ménage. Les courses. Aller chercher les enfants. Payer les factures. Trier les papiers administratifs. Répondre à EDF qui n’a toujours pas enregistré le déménagement… sous peine d’être coupés d’électricité !


Toutes ces obligations : je m’y suis noyée dedans. Elles m’ont fait mettre de côté le plaisir. Le plaisir de prendre le temps de vivre, d’aller marcher, de passer du temps avec une amie, de contempler la personne que j’aime… Au point de ne (presque) plus connaître mes vrais désirs, ceux qui me font vibrer.


Vous allez me dire : oui, oui, ça on le sait déjà. Oui mais attention, c’est insidieux… Je le savais déjà aussi !


Alors aujourd’hui, ce coup d’arrêt, manifesté par mon foie qui n’en peut plus d’ingurgiter tant de stress, m’amène à prendre le temps de contempler tout cela. A réfléchir et méditer sur cette notion de rapport entre les obligations et le plaisir, bien connue des femmes, je crois. Je pense, en les regardant évoluer, que les hommes sont plus centrés sur leurs plaisirs. Alors, allons-y, fonctionnons comme eux à ce niveau-là, sur notre masculin. Nous avons tout à y gagner. Un masculin-plaisir, et non plus un masculin-autoritaire… plein d’obligations et de devoirs, et frustré et en colère de l’être !


Se faire plaisir AVANT de passer aux choses obligatoires : l’ordre de priorité est important, sinon, après, nous n’avons plus le temps...


Attention, pas question pour moi de laisser tomber toutes les obligations, ce n’est pas ce que je veux dire. Il y a bien sûr des tâches à accomplir dans nos vies, pas agréables mais indispensables… Ne me dites pas dans quelques mois… : « Je n’ai pas payé mes impôts car c’est une obligation. Du coup j’ai plein de problèmes etc… » !


Ce que je veux dire, c’est qu’en nourrissant en priorité notre plaisir : jouer d’un instrument de musique (tiens, ma harpe celtique m’attend…), prendre un bon bouquin en laissant flotter les boules de poussière autour de soi (en surtout sans culpabilité bien sûr, c’est là le plus dur), on aura plus de bonne volonté pour faire les tâches considérées comme des obligations.


En nourrissant notre âme en priorité, nous nous mettons en alignement avec la Puissance de Vie et tout devient fluide.

La séphirah Hesed (situé sur la gorge, à droite) dans l’arbre des séphirot représente le désir en moi. Elle me pousse à travailler la séphirah d’en face Géburah (gorge gauche) : la légitimité. Qui suis-je face au plaisir ? Quelle est ma légitimité face au désir ?


Il y a tout à faire, à découvrir, tout à explorer dans le domaine du désir, du plaisir. Et du plaisir à la joie, il n’y a qu’un pas.


Je vous souhaite une douce journée, remplie d’amour et de joie.

Nathalie Andreu Renault

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 09:33

 

fee.jpgBonjour à tous.

Pour une fois, le thème principal de cet article n’est pas écrit par nous. Le texte suivant explique bien la transformation de l’être naissant qui accepte de voir, à celui qui plus tard, ne croit que ce qui lui est « autorisé ».


" Quand les enfants sont tous petits, ils ont un sens inné du merveilleux, ils croient que tout est vivant, que tout est intelligent : ils parlent aux insectes, aux pierres, aux animaux, aux plantes. Quelques années plus tard, ils perdent ce sens du merveilleux, parce que les adultes se moquent d'eux, et même s'ils ne se moquent pas, leur attitude matérialiste et grossière finit par déteindre sur les enfants.
Une fois que les enfants ont perdu ce sens du merveilleux, ils ont vraiment perdu l'essentiel. Car il ne faut pas s'imaginer que c'est une grande preuve de supériorité de la part des adultes de croire que l'univers n'a ni âme, ni intelligence, que l'homme est le seul être vivant et intelligent. Toute la nature est vivante et intelligente, elle est peuplée de créatures vivantes et intelligentes, certaines même bien plus intelligentes que l'homme. Et du jour où l'homme nie cette intelligence et cette vie, c'est en lui-même que l'aveuglement et la mort commencent à s'installer.”

 Omraam Mikhaël Aïvanhov 


Jean

 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 11:31

IMG 5440

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour,

 

Je tenais à vous suggérer ces quelques réflexions :

 

Il n'est pas juste de dire à quelqu'un de malade : "S'il t'est arrivé ceci ou cela, c'est que tu as foiré quelque part". Cela induit le jugement.

 

Ceci est plus juste : 

L'épreuve, la maladie : une nouvelle ouverture t'est proposée.

En quoi ta souffrance remet en mouvement ta Vie ?

En quoi ta souffrance (physique, psychologique) est une chance d'aller vers une Vie amplifiée ?

 

Prenons bien soin de nos paroles, le Verbe est créateur... 
"Que ta parole soit impeccable" : 1er accord toltèque.

 

Douce journée, mes zamis...

 

Nathalie


Inspirée de l'enseignement de l'Ecole du Rêve et des Profondeurs de Montpellier - Pierre Trigano - Agnès Vincent - Georges Didier 

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 18:39

IMG_1510.jpgPourquoi avons-nous été tristes et fatigués en ce début décembre ? Et nous le sommes toujours, d’ailleurs…

Qu’est-ce-qui fait que nous nous sentons vides de sens ?

Hormis le manque de lumière, la pleine lune qui ne peuvent pas tout expliquer, serait-ce un réajustement énergétique, quelque chose qui nous dépasse et qui nous met dans un entre-deux, un jour bien, un jour mal ?

L’automne est toujours une saison difficile à passer, le mois des « morts »…

Bilan de fin d’année : qu’avons-nous fait de « bien » en 2011 ?

Que voulons-nous pour 2012 ?

Que voulons-nous vraiment ?

Où en sommes-nous de nos projets personnels ?

Qu’avons-nous mis en œuvre en 2011 ? Est-ce-que cela a abouti ? Quelle en a été l’évolution ?

Ces projets peuvent-ils se poursuivre sur 2012 ? Ou alors met-on en place de nouvelles énergies, de nouvelles tâches ?

D’autre part, où en sommes-nous de notre relationnel ? Avec la famille, les conjoints, les amis ? Y-a-t-il des tensions ?

J’entends de là un « oui » presque unanime ! Honnêtement ?

Y-a-t-il eu des scissions avec certains êtres chers ? S’agit-il de ruptures définitives ?

Ou de points litigieux demandant à être éclaircis ? Plus de communication  nécessaire, plus de tolérance, plus d’amour les uns les autres ? Il s’agit de « cultiver » au maximum les relations, la communication, l’amitié, l’amour.

C’est facile à dire, n’est-ce pas ? Mais qu’en est-il de la réalité ? N’avons-nous pas à nous regarder en face avant de juger les autres ? Et d’ailleurs, avons-nous à juger ? Ou tout simplement à les accepter ? Et surtout à nous accepter nous-mêmes avec nos craintes, nos peurs, nos imperfections, nos jugements terribles, notre intolérance, notre ego toujours prêt à se fâcher à la moindre parole entendue de travers…

 

Aïe, aïe, aïe, les pauvres humains que nous sommes ont beaucoup de pain sur la planche, beaucoup de travail d’introspection avant d’arriver à une paix intérieure, un calme serein et une joie profonde. Un lâcher-prise salvateur.

Qui nous permette de nous comprendre nous-mêmes, puis de nous accepter les uns les autres sans conditions, sans chantage affectif, sans émotion mal placée.

 

Sans vide à combler, sans gouffre béant d’amour impossible à remplir pour l’autre !

Alors, commençons à remplir nous-mêmes nos propres vides et arrêtons de demander à l’autre, aux autres de le faire à notre place.

 

Avons-nous l’impression d’avancer dans nos vies, ou de stagner ? Et d’ailleurs, stagnons-nous ou sommes nous simplement en gestation de projets de vie ? Et si tout était dans notre façon de voir les choses ? Stagnation ou gestation ? Cela change tout, n’est-ce-pas ?

Stagnation : ça bloque. Gestation : ça ouvre…

 

Pourquoi avons-nous (trop) besoin de voir les situations comme des impasses, alors que la lecture d’un livre, une musique, une rencontre peut nous ouvrir une solution à laquelle nous n’avions pas pensée ? Quand la vie met sur notre chemin une solution pour arrêter de ne voir que le tragique…

Trop de bonheur : attention, cela cache du malheur quelque part ! Cela vous rappelle quelque chose ?

Ou alors, du bonheur, de la joie. Simplement, gratuitement, sans attente de retour de bâton.

Non, juste de la joie, c’est gratuit !

Acceptons-la simplement, sans se poser de question. Sans penser à mal.

Juste en jouir. Nous le méritons.

 

Je vous souhaite plein d’espoir et de joies dans vos cœurs, ainsi que d'excellentes fêtes de fin d’année.

 

Nath

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 17:57

Arbre-et-chemin.jpg

Il nous est arrivé il y a quelques temps une expérience intéressante avec Nathalie. Par une belle fin d’après midi, nous partons  marcher dans les bois et chemins derrière chez nous afin de nous sortir de l’ambiance des ordinateurs. Dehors, le printemps est enfin là. Il fait bon, le ciel est clément et la végétation depuis longtemps sortie de sa torpeur hivernale. Nous vivons au milieu de la nature aussi est-il dommage de ne pas en profiter le plus souvent possible. Nous marchons ainsi depuis quinze ou vingt minutes lorsque je m’arrête subitement prenant conscience du paradoxe de notre attitude. Certes, nous marchons en silence depuis le début de notre promenade afin de respecter l’autre. Seulement, je me rends compte tout à coup que cette marche silencieuse n’est en rien méditative. Notre pas est rapide et nos cerveaux actifs. J’ai beau m’évertuer à refouler des pensées concernant le travail, d’autres arrivent aussitôt. Et surtout, surtout, Nathalie me confirme qu’il en est ainsi pour elle aussi. Nous ne sommes absolument pas mentalement là où nous sommes physiquement.

 

Le propre d’une promenade (à moins d’un entraînement physique ou tout autre but recherché) est de prendre son temps et d’apprécier. Apprécier le moment, savourer du regard, de l’odorat, peut-être pas goûter (quoique) mais au moins laisser parfois une main traîner sur une feuille, une pierre, une écorce. Peut-être parler mais juste pour dire son amour et remercier la Terre mère d’être encore présente. Et là, depuis un quart d’heure, nous nous évertuons Nathalie et moi à faire tout l’inverse. Nous avons endossé en même temps que notre manteau, nos réflexions, nos soucis, marchant d’un pas alerte puisque nous connaissons bien ce chemin et surtout sans prendre garde à tout ce qui nous entoure. Alors STOP !

 

Nous nous plaignons de l’accélération du temps mais nous en sommes ses premiers artisans. Nous voulons tout toujours plus vite, notre impatience n’a d’égale que notre boulimie à posséder, à acheter. Il faut reconnaître à notre décharge, qu’à moins de vivre ermite dans une caverne ou un désert sans aucun lien avec le monde actuel, nous sommes sollicités jour… et nuit. Tous nos appareils soit disant de communication ne nous laissent pas le moindre répit. Alors pour avoir le temps de tout voir, tout entendre, tout acheter, nous courrons, nous gagnons du temps et nous oublions qu’il n’y a pas si longtemps, nos grands parents pour certains d’entre nous, passaient la journée pour aller au village voisin. D’autres mœurs, d’autres temps, d’autres impératifs, il est vrai. Il faut vivre avec son époque. Mais celle de la vitesse, est-elle notre temps ? Je veux dire, celui qui nous convient le mieux, à notre équilibre, notre santé, notre famille, notre environnement ? J’ai la chance de ne plus connaître « les heures de pointe » le métro, le train, la voiture pour aller travailler mais je me souviens. Plus jeune, je courrais sportivement mais bien plus souvent encore pour gagner cinq minutes dans les tunnels du métro, et si ces cinq minutes n’étaient pas nécessaires ou suffisantes pour me faire gagner du temps, je marchais vite quand même. Bien sûr, tout le monde marche vite dans le métro, une véritable autoroute piétonne. Donc si nous rompons la cadence, si nous marchons moins vite, nous sommes aussitôt bousculés, piétinés par nos « co-arpenteurs de tunnels » ? Je ne pense pas, alors pourquoi ? Petite anecdote, véridique bien sûr. Un soir que j’étais sur un quai de la gare de l’est pour rentrer chez moi, une sonnerie retentit avertissant l’imminence du départ. Des voyageurs se mettent à courir et finalement, dans la crainte de rater mon train, moi aussi. Nous courrons tous sachant par expérience qu’il nous restait en gros une petite minute pour gravir les marches des wagons. Ouf ! Les portes se ferment, le train s’ébranle, je l’ai eu. Sauf… Sauf que je n’étais pas monté dans le bon train. Le mien qui ne partait que deux ou trois minutes plus tard, je m’en étais d’ailleurs fait la réflexion, était sur le quai d’en face. Coût de l’opération : une heure de retard car bien entendu, ce train ne s’arrêtait pas avant longtemps et ne roulait pas sur ma ligne. Un véritable mouton, je le reconnais honnêtement car j’ai été le premier à rire de cette mésaventure. Nous courrons parce que notre environnement nous pousse à courir mais la Vie ne nous oblige pas à agir sans réfléchir.

 

Lorsque j’étais encore adolescent, un membre de notre famille qui vivait dans un tout petit village des Ardennes venait parfois en train et métro nous rendre visite en région parisienne. Je me souviens encore de sa (très grande) incompréhension vis-à-vis de la course effrénée et générale qu’il observait traditionnellement dans les transports parisiens. Et moi de lui répondre que c’était tout à fait normal de vouloir aller aussi vite. Je l’imagine aujourd’hui tendrement, dépassant un peu tout le monde par sa taille, casquette rivée sur la tête légèrement en arrière, mégot aux lèvres, costume du dimanche et valise (en carton) à la main. Ce n’est pas une blague, juste une autre époque.  En même temps, je l’imagine comme un point de repère que l’on prend dans la foule. Cette masse grouillante de voyageurs s’ouvre pour le dépasser et se referme aussitôt devant lui comme s’il n’existait pas. Et pourtant, je ne vois que Lui. Un peu comme un relief dans une rivière, un incident dans une vie. Infime vis-à-vis de tout ce qui l’entoure et qui pourtant, crée un impact, des turbulences dans le long fleuve pas tranquille de la vie. Nous n’avons pas l’impression qu’il se déplace par sa fausse lenteur et pourtant il avance, serein, étonné mais calme. Certains maugréent de se heurter à lui, de perdre leur cadence, mais lui n’entend pas ou ne prête pas attention. Trop attentif à surveiller les panneaux d’indication pour ne pas se perdre, il laisse volontiers les autres s’agiter dans le vide pour suivre sa route. Et sans avoir l’air, il avance d’un pas lent mais sûr. Et même s’il ne comprend pas, il observe, s’en amuse et arrive à bon port en temps et en heure !

 

A l’instant où j’écris ces lignes, j’imagine une autre scène, actuelle cette fois-ci. Une femme ou un homme prend soudainement conscience de la futilité à aller vite. Elle ou il se prend à ralentir la cadence de ses pas pour regarder des personnes assises, des affiches, écouter un musicien plus longtemps, garder sa mélodie à l’esprit. Peut-être même que cette personne esquisse un sourire, à quelqu’un qui en a besoin, et qui n’en a pas besoin ? Et puis, soyons fous, ce sourire lui est rendu et voilà deux âmes en joie, illuminées pour quelques minutes ou la journée. Alors, elle continue et peut-être l’autre aussi. D’autres personnes ralentissent, par obligation au début, parce qu’elles n’ont pas le passage nécessaire pour doubler. Finalement, elles peuvent souffler, elles aussi redressent la tête, regardent autour d’elles et puis, c’est la cascade, l’enchainement, c’est le serpent humain lui-même qui ralentit à travers les kilomètres du métro. Cela se propage aux avenues, aux boulevards, aux voitures. Et finalement, tout devient plus lent mais plus fluide, plus humain, dans les têtes, dans les rues. Et tout à coup, un miracle se produit, quelqu’un prend conscience que la vraie vie n’est pas de courir, le regard posé sur ses pieds ou loin devant soit pour ne voir personne mais bien en nous et autour de nous. Et que nous ne pouvons réaliser cela, aimer les autres, s’aimer soi-même qu’en prenant le Temps.

 

Revenons à notre promenade avec Nathalie, là où tout a commencé (je parle de ma réflexion…). Une idée s’impose bel et bien à nos esprits. Il faut continuer à marcher certes en silence mais sans s’ouvrir aux réflexions parasites. Facile à dire… et facile à faire. Nous nous remettons à marcher. Mais cette fois, nous ouvrons les yeux, nos narines, nos oreilles, notre cœur. Nous imaginons qu’à chaque pas, nos racines s’enfoncent dans la terre pour partager notre énergie avec la sienne. Nous sentons notre plante des pieds s’enrouler sur le sol, nous sentons les petits reliefs, les petits cailloux sous nos semelles. La jeune végétation nous envoie ses effluves parce que nous avons décidé de les ressentir. Nous entendons les oiseaux parce que nous prenons le temps de les chercher, de les écouter. Et puis lorsque nous regardons les grands arbres qui bordent le chemin, nous imaginons au départ leur énergie se diriger vers nous, nous envelopper et à l’arrivée, c’est un savoureux mélange d’énergies partagées qui repart vers eux. Nous sourions à la caresse d’un petit vent sur nos joues parce que nous ne sommes pas obnubilés par le prochain coup de téléphone à passer. Nous marchons lentement, l’esprit « occupé » à observer et vivre réellement l’instant présent. Nous faisons partie de la nature, nous ne sommes pas là en tant que touriste ou marcheur (ce n’est pas péjoratif) mais en tant qu’être vivant. Si vous aviez vu nos yeux et notre énergie débordante en revenant à la maison…

 

Juste une remarque sur mon « doux rêve » concernant les transports parisiens (ou autres) ou tout autre symbole propre à l’accélération du temps. Les temps changent, les têtes se relèvent, les yeux s’écarquillent et les cœurs s’ouvrent. Ce n’est qu’une question de temps… Et puis, il ne tient qu’à nous de faire l’expérience… Et vous qui me lisez, si vous allez jusque là, oserai-je vous dire de prendre le temps de nous fait part de vos ressentis et de vos observations ?

 

Jean

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 22:27

grille.jpg A force de toujours vouloir en savoir plus, de toujours chercher, d’être sûr d’avoir les bonnes réponses je me suis rappelé une très vieille chanson de Gabin qui dit qu’à force de croire que l’on sait, finalement, on sait qu’on ne sait jamais.

 

Chaque fois que nous intervenons, quelque soit le lieu et la demande, je m’émerveille des forces et des énergies que nous rencontrons, qui circulent autour de nous. Ces phénomènes ont souvent une influence bien plus grande qu’on ne l’imagine sur notre vie ou celle de notre entourage. Plus personne n’ignore de nos jours les effets de la lune sur les marées ou les femmes enceintes (multiplications des naissances les nuits de pleine lune) mais les énergies telluriques ou d’autres plus mystérieuses ne sont pas en reste. Je m’émeus souvent lorsque je suis en contact avec des énergies parfois venues du fond des âges, des « mémoires » qui ont traversé des dizaines d’années, de siècles. Parfois, elles sont tout simplement issues du résident précédent et ressurgissent parce que le nouvel habitant les a  réveillées par sa propre histoire. En effet, tous ces phénomènes que nous allons hâtivement traiter de « négatifs » se révèlent à nous, à vous, parce qu’ils entrent en résonance à ce moment là avec notre propre énergie. A l’heure où j’écris ces lignes, j’ai conscience que le monde (invisible) est riche, et comme l’espace, à l’infini. Il suffit d’ouvrir ses cinq sens, voire ses six. Ce monde est vaste et inconnu et ce n’est pas parce que l’on ne sait pas voir ou expliquer un phénomène que celui-ci n’existe pas. Personnellement, je ne sais pas comment fonctionne « techniquement » l’ordinateur sur lequel j’écris, cela ne m’empêche pas de m’en servir et d’accepter le fait que mes pensées se transforment en mots informatiques inscrits sur un écran lumineux. Et si vous me répondez que cela s’explique malgré tout, je veux bien que vous l’expliquiez à une personne qui n’aurait connu que la jungle et ignorant tout du monde moderne. Il n’est pas du tout certain qu’il accepterait l’idée que l’on puisse communiquer aussi facilement et rapidement d’un bout à l’autre de la planète. La compréhension et l’acceptation d’une réalité est juste une question de connaissance  à un instant T... et surtout de laisser notre égo d’humain « technique, cartésien et au sommet de l’information » de côté.

 

Le monde énergétique est riche disais-je, il n’est pas non plus forcément bénéfique ou innocent pour le vivant. Il y a des forces qui, même si elles sont naturelles, peuvent empoisonner la vie dans tous les sens du terme. Il y a des lieux maudits ou tout simplement malsains. Ne vous êtes vous jamais retrouvé quelque part en vous y sentant particulièrement bien ou au contraire, très très pressé d’en sortir ? C’est ce que l’on appelle « la mémoire des murs ». Et puis, au-delà des lieux, il y a les secrets de familles, les non dits, les héritages familiaux (pas financiers malheureusement), le « transgénérationnel », une (fausse) Vérité que l’on se retransmet de génération en génération, le plus souvent inconsciemment et qui fait ses dégâts dans l’ombre sans jamais être inquiétée.  Tout ceci est parfaitement illustré par l’histoire « du poisson et du four ».  A chaque fois qu’Hélène préparait un poisson au four, elle lui coupait la tête et la queue. Un jour qu’une de ses amies était présente, celle-ci lui demanda l’explication de ces coups de ciseaux. Hélène rétorqua qu’elle tenait ceci de sa mère qui l’avait elle-même appris de la sienne. Finalement, après s’être renseigné auprès de la grand-mère, celle-ci expliqua que dans son jeune temps, son four n’étant pas très grand, elle était obligée de raccourcir ses mets pour la cuisson. Voilà comment la réalité d’une personne devient une obligation ou une loi « on doit couper le poisson pour le cuisiner », même si cela n’a plus lieu d’être, cela nous est retransmis inconsciemment.

 

Aller chercher ces vérités avec la personne en souffrance passe généralement par des émotions. Mais celles-ci sont libératrices, preuve qu’un travail s’accomplit. Car tout ce que je viens d’expliquer m’amène tout naturellement à cette évidence, notre travail de géobiologue ne peut se faire qu’avec la ou les personnes concernées. Avec notre ressenti ou nos appareils, nous révélons les choses. Notre action consiste à comprendre, apporter des réponses à des êtres humains, ainsi qu’à des énergies ou des mémoires en souffrance. Mais, il n’y aura pas de miracle en claquant des doigts. La solution est dans la compréhension, l’acceptation et le travail sur soi pour la personne en demande. Nous lui servons de guide et formons avec elle une véritable équipe afin d’atteindre le but fixé : sa prise de conscience et par là-même un retour à l’équilibre dans sa vie.

 

Au fil de nos expertises, nous avons rencontré à chaque fois, des histoires, des circonstances, des phénomènes tous différents, tragiques, comiques mais tous méritant que l’on y apporte toute notre attention. Nous ne sommes pas là pour juger, « juste » pour apporter un soutien, une aide, une réponse à qui la demande. Depuis que j’exerce ce métier, je prends de plus en plus conscience de l’importance de notre regard sur ce qui nous entoure. Tout est là pour nous faire comprendre les choses, nous faire avancer. Et si nous avons le courage d’ouvrir les yeux alors s’offre à nous une nouvelle vie. Libérés de nos liens invisibles mais tellement puissants, nous retrouvons enfin le sacré caché au fond de nous en même temps que la confiance, la paix et ce qui compte le plus, l’amour de nous-mêmes.

 

                                  

                                                                                                          Jean Renault

                                                                                                          28 janvier 2011

 

 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 09:46

bonne-annee-2011

 

Nat & Jean

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 11:40

Jean.jpg

nath-nature-3.jpg

Bonjour à tous,

 

Nous avons voulu créer ce blog en parallèle de notre site www.energie-et-geobiologie.fr pour partager avec vous nos activités, sachant que le blog invite plus à des articles, il est plus vivant qu’un site.

 

Nous parlerons ici de géobiologie et soins énergétiques bien sûr, notre passion, mais aussi tout ce qui touche à l’humain et l’humanité : la santé, le bien-être, l’harmonie, les émotions, les pensées, la méditation… Vastes domaines, nous direz-vous…

 

En fonction de l’inspiration du moment, du temps qui passe, des joies et des peines que nous traversons tous, du ou des portails énergétiques qui jalonnent 2011, il y a beaucoup de choses sur lesquelles méditer et échanger avec vous. N’hésitez pas à écrire des commentaires afin de nous nourrir !

 

Sans prétentions, mais avec l’humilité de simples êtres humains habités par la puissance de vie, laissez-vous emporter par notre verve au fil des phrases. Bouillez d’impatience aux vues de nos émotions, nos sentiments.

Etonnez-vous devant des choses inédites, et dites.

Riez sous nos maladresses.

Approuvez.

Ou indignez-vous…

 

Bref, vivez avec nous la vie intérieure, si difficile à harmoniser avec la vie extérieure de tous les jours…

 

Cheminement intérieur et rêves, ou comment concilier notre âme et le quotidien boulot-dodo-manger-s’énerver-rire et pleurer… Voilà un bon début ! Articles à venir, bien sûr, dans un souci de respect et d’ouverture du cœur.

 

Nathalie et Jean, en couple depuis… ou-là-la, 9 ans !

 

 

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Présentation

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  • : Géobiologie de l'habitat, énergie subtile des lieux et des personnes, soins énergétiques, magnétisme, radiesthésie, méditation, réflexions de vie intérieure... Et plein d'autres sensations et émotions.
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  • Géobiologue, énergéticien, magnétiseur, radiesthésiste, analyste interprète de rêves, psycho-énergéticien, musicothérapie énergétique. Stages et ateliers dans le sud-ouest : énergie ressenti et taux vibratoire, communiquer avec la Nature
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